Le Qatar, l’Égypte et le représentant des Nations Unies dans la région, Nikolai Mladenov, ont fait pression sur le Hamas pour qu’il mette fin à « l’intifada du feu » dans le Néguev occidental et aux attaques à la roquette contre Israël.
Dans le même temps, ils exigent qu’Israël ne développe pas la réponse de puissance de Tsahal. Le porte-parole du Qatar, Al-Amadi, devrait apporter plus d’argent dans la bande de Gaza cette semaine, mais Ynet rapporte que si les attaques de ballons et de missiles se poursuivent, Israël pourrait ne pas lui permettre d’entrer dans le secteur.
Entre temps, toute la direction politique et militaire de l’organisation terroriste est entrée dans la clandestinité en prévision de liquidations ciblées, promises par Israël en cas d’escalade.
Wallanews rapporte que le Hamas a de nouvelles demandes ces derniers jours. Il s’agit d’une augmentation du montant que le Qatar transfère à Gaza et d’un engagement du Qatar à poursuivre son aide financière pendant au moins trois ans.
Le Hamas exige également le retour de l’aide humanitaire et de divers projets de l’ONU dans l’enclave palestinienne. L’aide a fortement diminué ces dernières années, ce qui, selon le Hamas, a durement frappé les segments les plus pauvres de la population du secteur.
Les medias israéliens attirent l’attention sur le fait qu’un rôle important dans la situation actuelle dans le sud est joué par une diminution du volume de l’approvisionnement énergétique dans le secteur. Les habitants de Gaza sont habitués au fait qu’ils reçoivent de l’électricité pendant au moins une demi-journée, mais récemment, en raison des sanctions israéliennes, qui ont suspendu l’importation de carburant, cette durée a été réduite à 3-4 heures par jour.
Les dirigeants du Hamas continuent leur forte pression sur Israël, estimant que dans le contexte de la crise du corona, Jérusalem n’osera pas lancer une opération majeure dans la bande de Gaza.