Le 22 novembre, la «Marche du retour» a été annulée pour la deuxième fois consécutive à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Le journal libanais Al-Akhbar fournit une explication à cette décision.

Les groupes de Gaza ont décidé de rester calmes et de ne pas provoquer Israël en représailles. À Gaza, ils pensent que le Premier ministre israélien, qui avait fait l’objet d’accusations criminelles la veille, utilisera toute provocation pour lancer des opérations militaires et détourner l’attention de sa propre crise.

Une source à Gaza a déclaré au journal: « Une nouvelle confrontation est une bouée de sauvetage pour Netanyahu qui utilisera cette escalade de manière politique. »

Au contraire, le manque de chances d’escalade mènera à une aggravation de la crise politique en Israël et au procès de Netanyahu.

Vendredi dernier, la marche avait été annulée par le gouvernement de Gaza « pour permettre aux gens de soutenir les familles des martyrs, des blessés et de tous ceux qui ont été victimes d’une agression brutale ».