La police et l’armée renforcent leurs forces à Jérusalem et à la frontière avec la bande de Gaza après que le Hamas a annoncé vendredi une « journée de colère ».

Ismail Radwan, haut responsable du Hamas  a déclaré :

« Félicitations à notre peuple qui participe aujourd’hui aux rassemblements dans les points de friction à Gaza et en Cisjordanie pour nos prisonniers qui sont quotidiennement maltraités par l’occupation sioniste.

Nous assumons en Israël l’entière responsabilité de la vie et de la sécurité de nos courageux prisonniers et le mettons en garde contre toute bêtise à leur encontre, car les prisonniers sont une ligne rouge pour nous, nos vies et notre sang. Nous appelons tout notre peuple à Gaza et en Cisjordanie à participer à ce vendredi de rage et de colère en soutien à nos prisonniers et à leur combat contre les prisons sionistes. »

Des actions sont également attendues à Jénine, Bethléem, Naplouse, où de véritables combats entre forces de sécurité et manifestants palestiniens se déroulent depuis plusieurs jours. Selon les estimations opérationnelles, les prisonniers qui se sont évadés de la prison de Gilboa sont en Samarie. Si leur arrestation est violente, les émeutes ne feront que s’intensifier. A ce stade, il n’y a aucune preuve que l’un des fugitifs ait réussi à se rendre en Jordanie ou dans la bande de Gaza.

À la lumière des affirmations du Hamas selon lesquelles les Palestiniens sont « prêts à faire des sacrifices pour sauver les prisonniers », des troupes supplémentaires sont déployées à Jérusalem et dans d’autres parties de la Judée samarie. Le niveau de préparation a été relevé à un niveau de presque le maximum.

On sait déjà qu’au départ six sont arrivés dans le village de Naura au conseil régional de Gilboa, où ils se trouvaient dans la mosquée. Là, ils se sont séparés en paires et ont continué leur fuite séparément. Ils ont des complices, à la fois des Arabes israéliens et palestiniens, donc la chasse va se poursuivre pendant peut-être des semaines. Actuellement, 7 proches des évadés ont été arrêtés, en fait, ils peuvent être maintenus en détention administrative aussi longtemps qu’on le souhaite, ce qui est souvent utilisé dans de tels cas.

Un couvre-feu a été imposé en Judée samarie, mais les affrontements nocturnes ne font qu’empirer.