Le Hamas est en train de s’effondrer sous ses propres contradictions et face à l’écrasante pression militaire israélienne. Un rapport explosif relayé par l’agence Reuters, basé sur 16 sources incluant des proches du Hamas, des diplomates et des sources sécuritaires israéliennes, dresse le portrait d’un mouvement terroriste à l’agonie, assiégé de toutes parts dans la bande de Gaza.
Depuis la guerre déclenchée en octobre 2023 par le pogrom du Hamas contre Israël, l’organisation islamiste n’a cessé de perdre du terrain, ses cadres militaires et ses infrastructures. Selon les estimations israéliennes, plus de 20 000 terroristes du Hamas ont été éliminés, et des centaines de kilomètres de tunnels — véritable colonne vertébrale stratégique — ont été détruits ou rendus inutilisables.
Mais la crise est aujourd’hui également interne. Le Hamas est désormais défié par des clans tribaux palestiniens, en particulier le puissant clan Abou Shabab à Rafah, qui selon plusieurs sources agit ouvertement contre le Hamas. Ce clan contrôlerait l’est de Rafah et serait soupçonné, malgré ses dénégations, de collaboration avec Israël. Sur leur page Facebook, les membres du clan apparaissent en train de sécuriser l’entrée des camions humanitaires par le point de passage de Kerem Shalom, signe d’une volonté d’imposer un contre-pouvoir local.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a d’ailleurs publiquement affirmé qu’Israël soutenait certains clans rivaux du Hamas, sans toutefois préciser lesquels. L’objectif est clair : fracturer Gaza de l’intérieur, isoler le Hamas et favoriser des alternatives locales qui pourraient administrer la région post-Hamas.
Face à cette réalité, le Hamas tente désespérément de neutraliser Abou Shabab et ses partisans. Mais même ses meilleurs hommes ne parviennent pas à atteindre ces rivaux protégés par la présence israélienne dans Rafah. Le Hamas n’a plus ni le contrôle total du territoire ni la capacité de dicter sa loi.
Autre déboire majeur : l’Iran, soutien historique du Hamas, vacille. La frappe israélienne massive contre Téhéran et ses réseaux a affaibli ce soutien. Parmi les hauts responsables iraniens tués figure Saïd Izadi, coordinateur entre les Gardiens de la Révolution et le Hamas, éliminé lors de la campagne israélienne. La mort de cet architecte des capacités militaires du Hamas crée un vide stratégique. Le Hamas craint désormais une réduction de l’aide iranienne, tant financière que technologique, ce qui compromet ses capacités de résilience.
Dans ce contexte, le Hamas cherche désespérément une trêve. La crise humanitaire à Gaza est devenue un fardeau insoutenable qui alimente la colère populaire contre le groupe islamiste. Le mouvement espère qu’un cessez-le-feu lui permettra non seulement de soulager la population épuisée, mais aussi de réprimer les rivaux internes et les pillards qui détournent l’aide humanitaire.
Pour Israël, la situation est favorable : le Hamas, en quête de souffle, reste capable de coups d’éclat mais a perdu son commandement central et son autonomie stratégique. « L’âge moyen des combattants du Hamas baisse de jour en jour », témoigne un haut responsable sécuritaire israélien, soulignant le recrutement massif de jeunes sans avenir ni repères.
Politiquement, le Hamas est face à un dilemme mortel : poursuivre une guerre qu’il ne peut gagner et risquer la disparition pure et simple, ou céder à un cessez-le-feu qui scellerait la fin de son hégémonie sur Gaza. Mais la haine viscérale du Hamas pour Israël rend cette reddition improbable.
Côté israélien, Netanyahou l’a annoncé clairement : l’écrasement du Hamas passe aussi par la guerre indirecte contre l’Iran, et chaque victoire contre Téhéran renforce la position d’Israël dans la bande de Gaza.
Enfin, les États-Unis de Donald Trump ont confirmé une avancée significative dans le dossier des otages, en lien direct avec la pression militaire israélienne sur Gaza et l’Iran. Le Hamas, conscient de son isolement croissant, risque de se retrouver piégé entre la nécessité de survivre politiquement et l’impossibilité de négocier sans perdre la face.
La fin du Hamas en tant que force dominante à Gaza n’est plus qu’une question de temps. La seule incertitude reste de savoir qui administrera le champ de ruines qu’ils laisseront derrière eux.
Sources complémentaires :
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
https://infos-israel.news/category/israel/
https://rakbeisrael.buzz/
https://alyaexpress-news.com/
Liens utiles :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_israélo-palestinienne_de_2023-2025
https://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_de_défense_d%27Israël