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Le Hamas a accepté de libérer cinq otages, dont le citoyen américain Idan Alexander, et de restituer les corps des morts, en échange d’une longue trêve, supposée durer 50 jours. La publication londonienne Al-Arabi al-Jadid écrit à ce sujet . 

Jérusalem insiste cependant sur la libération de 10 des 24 otages que l’on croit encore en vie. En raison de désaccords, Israël ne participe pas activement aux négociations.

Des sources égyptiennes ont indiqué que l’accord conclu par le Hamas comprenait une aide humanitaire, l’ouverture du poste frontière de Rafah aux blessés et aux malades, et le retour des troupes israéliennes sur les positions qu’elles occupaient avant la reprise des combats. 

 

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Manifestations des familles d’otages

Les familles des otages ont organisé aujourd’hui une manifestation à Tel Aviv , exigeant la libération immédiate de leurs proches. « Nos proches vivent l’enfer de Gaza depuis 540 jours », a déclaré Einav Zenhauker, la mère de l’otage Matan Zenhauker. Elle accuse le gouvernement d’aggraver l’action militaire en mettant en danger la vie des personnes enlevées.  

« Au lieu de ramener les otages chez eux, Netanyahou les transforme délibérément en « nouveaux Ron Ardov » », a-t-elle déclaré, faisant référence au pilote israélien disparu au Liban en 1986.  

Yotam Cohen, le frère de l’otage Nimrod Cohen, a également exprimé son indignation : « 41 otages sont morts en captivité à cause de la guerre. Seul un accord permettra de les ramener tous. Nous exigeons la fin immédiate de la guerre et la libération de tous les otages, sans exception ni étape. »  

Pression politique et division de la société

Les manifestants accusent le Premier ministre d’agir par considérations politiques plutôt que par souci de ses concitoyens. « Netanyahu a préféré le gain politique au sauvetage des otages », a déclaré Zengauker. Elle a appelé la population à organiser des manifestations de masse pour accroître la pression sur le gouvernement.  

Les familles des otages exigent un accord immédiat qui permettrait le retour des 59 otages. Ils sont convaincus que seule la pression publique pourra changer la situation. Nos frères et sœurs crient depuis les tunnels. « Sortez dans la rue avec nous », a exhorté Zengauker.  

Propositions internationales et rejet du Hamas

Il a été annoncé plus tôt que le Hamas avait rejeté la proposition américaine de faire quitter la bande de Gaza aux dirigeants de l’aile militaire de l’organisation en échange d’importants avantages économiques et de garanties de sécurité. 

L’offre comprenait des milliards de dollars en compensation et en logement à l’extérieur de l’enclave, mais le Hamas a refusé, considérant cela comme un aveu de défaite. Le Hamas continue d’insister sur ses conditions de cessez-le-feu, y compris un retrait israélien complet de Gaza.  

Malgré cela, le journal Al-Akbar, citant des sources en Egypte , affirme qu’il existe une possibilité qu’un accord soit conclu entre Israël et le Hamas dans les prochains jours, pendant la fête de l’Aïd el-Fitr.