Le porte-parole des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne, Adnan Damiri a confirmé cette information selon un rapport cité par la radio israélienne (Kol Israël).
Damiri a ajouté que les membres de la cellule arrêtés en Samarie avaient prévu et reçu une formation pour effectuer l’attaque.
Hassan Yusuf, un membre du Hamas en Judée Samarie qui a récemment été libéré de la prison israélienne, a nié ces allégations.
L’été dernier, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont contrecarré une tentative par le Hamas, d’un attentat qu’il devait commettre contre l’Autorité palestinienne.
Récemment, l’Autorité palestinienne a réprimé le Hamas, arrêtant plus d’une centaine de membres dans toute la région. En outre, ces derniers jours, les forces de sécurité ont arrêté cinquante membres du Hamas et saisi du matériel électronique du groupe terroriste.
Le Hamas a menacé si la répression se poursuit : « la sécurité de l’Autorité palestinienne sera en danger ». Il a reproché à l’Autorité palestinienne de faire des arrestations pour tenter d’apaiser Israël en réponse à la vague d’attentats terroristes dans le mois de Ramadan en provenance du territoire sous son contrôle.
Ces derniers incidents viennent après des négociations pour former un nouveau gouvernement d’union entre l’Autorité palestinienne et le Hamas, qui ont atteint un «impasse». Le Hamas fait valoir que l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP), ne devrait pas être en charge de la formation du gouvernement, tandis que le groupe islamiste n’a actuellement pas de représentant à l’OLP.
La rivalité entre le Hamas et le mouvement Fatah (l’épine dorsale de l’OLP) dirigé par le président palestinien Mahmoud Abbas, a eu son expression la plus vive après les élections de 2006 dans la bande de Gaza, où le Hamas a gagné à une large majorité ; par conséquent, il a expulsé le Fatah de l’enclave côtière, dans un coup d’État sanglant l’année suivante. Ces luttes intestines entre le 10 et 15 Juin 2007 ont entraîné la mort de 120 membres des groupes armés palestiniens, 39 civils et deux membres du personnel de l’ONU.