Alors que les négociations stagnent et que les images d’otages faméliques bouleversent l’opinion publique, le Hamas choisit une fois de plus la provocation et la fuite en avant. Dans un communiqué publié ce samedi après-midi, l’organisation terroriste islamiste a rejeté toute idée de désarmement, affirmant haut et fort : “Nous ne déposerons pas les armes avant la création d’un État palestinien pleinement souverain, avec Jérusalem comme capitale.”
Cette déclaration incendiaire intervient en réponse à des informations relayées par plusieurs médias arabes et occidentaux, citant le diplomate américain Steve Witkoff, selon lesquelles le Hamas aurait évoqué “la possibilité d’un désarmement progressif dans le cadre d’un accord global”. Des propos immédiatement démentis et balayés d’un revers de main par l’organisation djihadiste : “Ce sont des mensonges, des manipulations médiatiques orchestrées”, a martelé le porte-parole du groupe.
Mais le Hamas ne s’est pas arrêté là. Dans un élan de duplicité bien connu, il a aussi vivement critiqué la visite de Steve Witkoff dans la bande de Gaza, notamment dans les centres de distribution d’aide humanitaire. Selon le mouvement, “ce n’est qu’une mise en scène soigneusement orchestrée pour redorer l’image d’Israël et lui offrir une couverture politique”.
Fidèle à sa stratégie de guerre psychologique, le Hamas continue ainsi d’utiliser chaque occasion diplomatique pour retourner la situation à son avantage, tout en refusant toute concession, fût-elle symbolique. La visite de Witkoff, représentant de l’administration Trump, était pourtant censée servir de levier pour encourager un déblocage des pourparlers autour des otages et de la trêve.
Il est donc désormais clair pour tous ceux qui espéraient une percée diplomatique : le Hamas ne veut ni paix, ni compromis. Il n’est pas une “résistance” mais un mouvement irrédentiste, qui inscrit son existence même dans le refus de l’existence d’Israël et dans le rêve d’une “Palestine de la mer au Jourdain”, avec Jérusalem comme trophée final.
Cette posture guerrière vient confirmer, si besoin était encore, que toute stratégie fondée sur la persuasion, l’apaisement ou la reconnaissance internationale d’un “État palestinien” équivaut à nourrir la bête. Le désarmement du Hamas ? Pas avant que Jérusalem ne devienne la capitale d’un État fantasmé bâti sur les ruines d’Israël. Autrement dit : jamais.
Pendant ce temps, dans les tunnels de Gaza, des otages israéliens luttent pour leur survie. Dans les rues de Tel Aviv, leurs familles crient leur douleur. Et à l’ONU, certains diplomates occidentaux continuent d’appeler à la “fin de l’occupation” et à une “Palestine viable”.
Ce chantage par les armes, assumé, revendiqué, célébré, est désormais écrit noir sur blanc : le Hamas ne renoncera pas à son arsenal, car cet arsenal est sa raison d’être.
Ce refus du désarmement doit ouvrir les yeux de ceux qui, à Paris, à Bruxelles ou à Canberra, continuent de parler de processus de paix en parallèle de la reconnaissance précipitée d’un État palestinien. Cet État — s’il devait voir le jour sous l’égide du Hamas — ne serait pas une solution mais une poudrière légitimée.
Israël, de son côté, ne peut plus se permettre de nourrir d’illusions des partenaires internationaux qui s’accrochent à un mirage diplomatique. La seule réponse réaliste au terrorisme armé, c’est l’éradication de ses infrastructures. Pas la distribution de trophées politiques.
Sources :
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