Ultimatum de 24 heures : le Hamas prêt à céder aux conditions israéliennes ?

Dans un délai de 24 heures, le Hamas devra répondre à une proposition de cessez-le-feu jugée cruciale par Israël et soutenue par le président Trump. Selon plusieurs sources arabes, le mouvement islamiste serait prêt à accepter des conditions inédites : exil de ses cadres, arrêt des tunnels et gel de ses armes. Une opportunité historique ou un leurre diplomatique ?

Un accord conditionné par la sécurité d’Israël

Le contenu de l’accord en question a été évoqué par des sources diplomatiques et militaires, ainsi que relayé par des médias comme El Arabiya, A-Charq et Al-Ghad. Parmi les principales exigences israéliennes auxquelles le Hamas pourrait céder :

  • L’arrĂŞt total des tunnels souterrains servant Ă  infiltrer le territoire israĂ©lien.
  • L’arrĂŞt des contrebandes d’armes via l’Égypte ou par voie maritime.
  • La fermeture des usines de fabrication de roquettes et de drones Ă  Gaza.
  • La fin des apparitions en uniforme militaire dans la rue par les membres du Hamas, une mesure symbolique mais cruciale pour restaurer le calme.
  • L’exil temporaire de plusieurs figures clĂ©s du mouvement, notamment des chefs militaires et des cadres opĂ©rationnels vers des pays tiers.

Un haut responsable israélien a précisé à Maariv que cette proposition d’accord a été formulée en coordination avec l’administration Trump, qui continue à jouer un rôle diplomatique central au Moyen-Orient, dans la droite ligne des Accords d’Abraham.


Une feuille de route en plusieurs étapes

D’après les fuites médiatiques, l’accord envisagé se déploierait sur une période de 60 jours avec un calendrier précis d’échanges :

  • Jour 1 : LibĂ©ration de huit otages vivants par le Hamas.
  • Jour 7 : Remise de cinq dĂ©pouilles de soldats ou civils israĂ©liens.
  • Jour 30 : LibĂ©ration de cinq nouvelles dĂ©pouilles.
  • Jour 50 : Deux otages vivants supplĂ©mentaires.
  • Jour 60 : Huit corps restituĂ©s.

Au total, dix otages vivants et dix-huit morts seraient restitués à Israël. Une coordination complexe, mais qui témoigne d’une volonté rare de compromis de la part du Hamas, sous pression intense à la fois intérieure et extérieure.

Une annonce imminente sous supervision américaine

C’est depuis Washington, où il revenait d’un meeting dans l’Iowa, que le président Donald Trump a confirmé que la décision du Hamas devrait être rendue publique « dans les 24 heures ». Le président américain a d’ailleurs offert, selon plusieurs sources diplomatiques, des garanties personnelles à travers ses émissaires régionaux, afin de garantir l’application de l’accord.

« Il est temps d’en finir avec cette guerre inutile. Israël doit récupérer ses enfants, et Gaza doit retrouver une vie normale. » — Donald Trump à la presse à Washington.

Une réorganisation forcée du Hamas ?

Ce qui frappe dans ces négociations, c’est la capitulation partielle de l’appareil militaire du Hamas, qui, pour la première fois, envisage de :

  • Neutraliser ses capacitĂ©s de production et d’attaque de manière volontaire.
  • Accepter une supervision internationale (probablement via le Qatar ou l’Égypte).
  • Abandonner temporairement son leadership militaire Ă  Gaza.

Pour les analystes israéliens, cela représente une victoire stratégique majeure pour Tsahal, même si le prix humain payé depuis le 7 octobre reste incommensurable.

Ă€ lire sur le sujet :
👉 Infos-Israel.News – Derniers articles sur les otages et la sécurité
👉 Alyaexpress-News – Actualités des négociations
👉 RakBeIsrael – Société et politique israélienne


Et maintenant ?

Il ne faut pas sous-estimer l’hostilité de plusieurs factions du Hamas à cet accord, surtout les branches plus radicales comme les Brigades Ezzedine al-Qassam. De plus, la rue palestinienne est de plus en plus méfiante envers un leadership accusé d’utiliser les civils comme boucliers humains.

Mais la pression est maximale. Entre les opérations chirurgicales de Tsahal, les drones israéliens omniprésents, et la crise humanitaire à Gaza, le Hamas pourrait bien être contraint d’avaler une pilule amère.

Ce cessez-le-feu, s’il est signé, ne signifiera pas la paix. Il ne fera que marquer une pause dans la guerre idéologique entre une démocratie assiégée — Israël — et une organisation islamiste toujours résolue à l’éradication de l’État juif. Mais pour des familles israéliennes qui attendent le retour de leurs enfants, chaque vie sauvée justifie la peine.


Pour aller plus loin :


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