Lundi, une délégation de renseignement égyptienne s’est rendue dans la bande de Gaza. Les médiateurs sont repartis sans s’entendre sur quoi que ce soit. Des « ballons incendiaires » continuent de voler de Gaza, dans l’après-midi l’un d’eux a incendié un entrepôt à côté d’un jardin d’enfants à Sderot. Cependant, les négociations pour un « règlement » ont commencé, le Hamas a annoncé son prix pour ramener le silence aux frontières sud d’Israël. Pas moins de 42 incendies ont été éteint aujourd’hui en Israel.
La liste des revendications du Hamas, remise aux Égyptiens pour transmission à Israël, a été publiée par Ynet dans la soirée selon des sources palestiniennes. Les dirigeants de Gaza demandent des mesures immédiates pour alléger la situation économique dans le secteur:
- assurer la libre exportation des produits de Gaza
- augmenter le quota de sortie des travailleurs et des commerçants à 10 mille personnes (avant la crise corona, 5000 Gazaouis avaient l’autorisation de partir)
- promouvoir la mise en œuvre de projets d’infrastructure internationaux
- assurer le fonctionnement continu et ininterrompu du terminal frontalier de Kerem Shalom ( même si il y a des attaques )
- étendre la zone de pêche autorisée à 20 milles marins.
En outre, le Hamas demande un doublement des subventions en dollars qataris afin que non pas 100 000 mais 200 000 familles à faible revenu reçoivent une aide.
Des sources palestiniennes ont qualifié les demandes du Hamas de «très élevées». Pendant que les négociations se poursuivent, les pêcheurs de Gaza restent sans travail, le flux de marchandises vers Gaza est arrêté, la centrale électrique s’arrêtera demain – l’approvisionnement en carburant s’épuise et Israël a arrêté de nouveaux approvisionnements (payés avec le même argent qatari) en guise de punition pour la reprise de la « terreur du feu ». Tout dépendra du Hamas et du Djihad islamique de choisir la voix du terrorisme ou du calme pour les deux peuples.