C’est un bouleversement stratégique qui s’annonce dans le nord d’Israël et bien au-delà : selon la chaîne saoudienne Al Hadath, l’organisation terroriste Hezbollah aurait accepté de déposer les armes à Beyrouth, en échange du retrait israélien de certaines zones du sud Liban. Un accord soutenu par les États-Unis, mais qui divise profondément la société libanaise et les analystes israéliens.
Après des décennies de domination militaire et politique imposée par les miliciens de Nasrallah, ce geste marque-t-il la fin d’une époque ou n’est-ce qu’une manœuvre temporaire du « chien qui ne redresse jamais sa queue », comme dit le proverbe arabe ?
Une proposition américaine, une capitulation déguisée ?
Le 3 juillet, Al Hadath a révélé que Hezbollah aurait accepté de se désarmer à Beyrouth, dans le cadre d’un plan américain. En contrepartie, Israël abandonnerait les quelques points militaires qu’il a pris au Liban Sud depuis les derniers affrontements.
Mais le doute plane.
Selon Nabih Berri, président du Parlement libanais, il serait prudent de vérifier chaque ligne de l’accord avant d’y croire. Et il avertit :
« Si Israël détecte une seule violation, il reprendra la guerre sans hésitation. »
Une prudence légitime, lorsqu’on connaît l’historique de trahisons et de double-jeu du Hezbollah, un bras armé de l’Iran plus que jamais inféodé au guide suprême Ali Khamenei.
Une hémorragie militaire insoutenable
Le revers du Hezbollah est incontestable. Depuis la guerre éclair déclenchée par Israël, près de 4 000 terroristes ont été tués, dont plusieurs hauts gradés militaires et membres du bureau politique. 10 000 combattants supplémentaires ont été désarmés ou rendus inactifs. Un choc qui a complètement désorganisé la chaîne de commandement du groupe.
Et depuis la mort de Hassan Nasrallah en septembre dernier – une information que le monde arabe a longtemps refusé de croire – c’est tout un système qui s’effondre. Infos-Israel.News avait déjà alerté en octobre sur l’importance symbolique de ce décès pour les alliés de l’Iran et les groupes islamistes de la région.
Un Liban entre méfiance et opportunité
Si certains y voient une nouvelle aube pour le Liban, beaucoup restent sceptiques. L’opposant libanais Fares Souaid a déclaré avec ironie :
« Ou le Hezbollah remet ses armes à l’armée libanaise… ou c’est Avichaï Adraee qui viendra les chercher. »
Autrement dit, l’alternative est simple : la reddition ou la guerre. Et pour de nombreux Libanais, cette reddition est surtout tactique. D’autant plus que Naïm Qassem, actuel numéro deux du mouvement, continue d’affirmer haut et fort que la lutte armée « n’est pas terminée » et que l’Iran reste son unique boussole stratégique.
Un échec annoncé ou un tournant historique ?
Jacky Hugi, éditorialiste israélien, le résume avec une clarté glaçante :
« Le défi suprême sera de faire respecter un accord par le Hezbollah. Sur le papier, cela relève de l’impossible. »
Mais les faits sont là : l’organisation terroriste est affaiblie comme jamais. Ses hommes fuient, ses dirigeants tombent, ses soutiens s’effritent. Même ses bastions médiatiques en Iran peinent à justifier les pertes.
Tsahal : le rôle décisif de la force israélienne
Cette situation est d’abord le fruit d’une pression militaire constante. Tsahal a mené des frappes chirurgicales, décapité des cellules terroristes et détruit des infrastructures clés du Hezbollah, sans pour autant plonger le Liban dans une guerre totale.
Cette précision stratégique, saluée sur Infos-Israel.News, prouve que la dissuasion israélienne fonctionne. Le Hezbollah ne désarme pas par conviction, mais parce qu’il n’a plus le choix.
Que faut-il craindre ?
Ce n’est pas la première fois que le Hezbollah joue la carte du calme pour mieux se réarmer dans l’ombre. Comme le rappelle l’article de Rak BeIsrael sur la duplicité des groupes islamistes, la paix déclarée peut souvent masquer une guerre en préparation.
La vigilance est donc de mise. La dissuasion doit être renforcée, et toute promesse du Hezbollah doit être validée sur le terrain – pas seulement dans les discours des chaînes arabes.
Le soutien américain : pression ou diversion ?
Le rôle des États-Unis, sous la direction de Donald Trump, est ici stratégique. Washington cherche à stabiliser le Liban pour éviter une extension régionale du conflit. Mais Trump n’est pas dupe : tout accord sera assorti de garanties solides pour Israël et ses alliés.
🔗 À consulter :
- Alerte Info 24/24 – Infos-Israel.News
- Solidarité avec Tsahal – Infos-Israel.News
- Désinformation – Infos-Israel.News
- Antisémitisme – Infos-Israel.News
- Shoah – Infos-Israel.News
- Conseils pour les Olim
- Alyaexpress-News
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