Le Hezbollah retire la force Radwan, Tsahal fortifie la Galilée : une image de la situation depuis la frontiÚre

Des rangĂ©es et des rangĂ©es de contreforts artificiels s’étendent vers le nord au-delĂ  de l’ancienne clĂŽture frontaliĂšre avec le Liban. Jusqu’à il y a un an, ils n’étaient pas lĂ , s’étendant clairement de la ligne de la clĂŽture pĂ©riphĂ©rique Ă  la ligne imaginaire qui sĂ©pare les colonnes avec des barils bleu clair et l’inscription UN en noir. Ces colonnes marquent la ligne bleue, une frontiĂšre internationale marquĂ©e ici en 2000, aprĂšs que Tsahal se soit retirĂ© de la bande de sĂ©curitĂ©.

Chaque semaine, lors de rĂ©unions Ă  l’avant-poste de la FINUL Ă  Rosh Hanikra, des reprĂ©sentants de Tsahal implorent l’ONU de marquer la frontiĂšre internationale de maniĂšre plus claire et comprĂ©hensible, et pas seulement avec des barils, dont la distance peut parfois atteindre un kilomĂštre, voire plus. Mais sans succĂšs
 Pendant ce temps, mois aprĂšs mois, le pouvoir de la FINUL dans la rĂ©gion s’affaiblit et la fortune du Hezbollah augmente en consĂ©quence.
Tsahal marque les lignes des rayures jusqu’au dernier centimĂštre israĂ©lien afin que personne au Hezbollah n’ait de doutes ou d’erreurs. Certaines de ces marques atteignent des enclaves au-delĂ  de la clĂŽture, des endroits oĂč un soldat israĂ©lien n’a pas mis les pieds depuis prĂšs de trente ans .

 

Ces derniers mois, les forces de la division GalilĂ©e ont renouvelĂ© leur activitĂ© dans ces lieux – alors que, dans le mĂȘme temps, Ă  des milliers de kilomĂštres – au siĂšge de l’ONU Ă  New York, une discussion se poursuit ces jours-ci, cette prĂ©sence est essentiel pour Ă©viter la prochaine guerre. Une discussion sur le renouvellement du mandat de la FINUL dans le sud du Liban, Ă  l’époque oĂč le Hezbollah ose plus devant Tsahal, mais tente de garder ses agents
La bataille pour la barriÚre et le dilemme résolu
Les nerfs Ă  la frontiĂšre nord sont trĂšs tendus. Pas une minute ne s’écoule entre le moment oĂč nous nous arrĂȘtons sur la route principale devenue un chantier de construction prĂšs de l’une des enclaves, entre Aita al-Sha’ab et Shatula, et qu’un agent du Hezbollah surgit devant nous. Il est armĂ© d’un appareil photo, debout prĂšs du pilier bleu des Nations Unies, et cache probablement aussi une arme Ă  feu dans son sac. D’une portĂ©e de 20 mĂštres, le soleil dans le dos et assombrissant son visage, il prend des photos de nous non-stop.

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prĂȘt pour un affrontement
( Photo : porte-parole de Tsahal )
Les soldats du major Yoav, commandant adjoint du 605e bataillon du gĂ©nie de combat, l’ignorent, mais ils sont Ă©galement attentifs Ă  la situation oĂč il ne fera qu’un pas en avant et foulera le sol israĂ©lien, Ă  un endroit oĂč il y a une brĂšche temporaire.  Des observatrices de l’armĂ©e Ă  l’avant-poste le plus proche scannent simultanĂ©ment la cellule de terrain courbe et montagneuse oĂč nous nous tenons. Il est trĂšs difficile pour les observatrice de fonctionner ici, malgrĂ© les camĂ©ras et les radars avancĂ©s.
La mission des soldats ici est double, peut-ĂȘtre triple, et trĂšs difficile Ă  accomplir. C’est une responsabilitĂ© permanente de la mission de dĂ©fense Ă  la frontiĂšre, avec une activitĂ© d’ingĂ©nierie dĂ©diĂ©e pour exposer de nombreux dunams dans les enclaves israĂ©liennes et ouverture d’axes cachĂ©s en cas d’urgence. Cela s’ajoute Ă  la sĂ©curisation des Ă©chappatoires temporaires, peut-ĂȘtre la plus grande et la plus dangereuse faiblesse opĂ©rationnelle de l’ancienne barriĂšre – une clĂŽture misĂ©rable et rouillĂ©e qui a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e ici en 1976 et Ă  cĂŽtĂ© de laquelle la nouvelle barriĂšre monstrueuse est Ă©rigĂ©e.
Ces derniĂšres annĂ©es, le Commandement du Nord a suppliĂ© le sommet de Tsahal et l’échelon politique d’approuver la fortification de tous les 130 kilomĂštres entre la mer MĂ©diterranĂ©e et les pentes du mont Hermon. Le gouvernement prĂ©cĂ©dent a approuvĂ© un budget de prĂšs de 400 millions de shekels qui prĂ©voirait environ un tiers de la frontiĂšre. Le gouvernement actuel ne devrait pas augmenter le budget, et les travaux seront achevĂ©s dans environ deux ans.
D’immenses dalles de bĂ©ton s’élĂšvent Ă  une hauteur d’au moins 15 mĂštres, perforĂ©es au sommet de façon circulaire. Ces gars vont installer une variĂ©tĂ© de capteurs, diffĂ©rents capteurs et camĂ©ras. Des explosifs seront Ă©galement lĂ  qui peuvent tuer ou simplement blesser.
Le dilemme Ă©tait de savoir s’il fallait investir l’argent dans une barriĂšre « stupide » et basique le long de la plupart des parties de la frontiĂšre, ou dans des murs massifs Ă©quipĂ©s de technologies et d’armes de classe mondiale sans prĂ©cĂ©dent – mais uniquement dans les sections les plus menacĂ©es. L’armĂ©e a dĂ©cidĂ© de choisir la deuxiĂšme option. Jusqu’à ce qu’il soit terminĂ©, le major Yoav et ses soldats ont un casse-tĂȘte nocturne sur la façon d’empĂȘcher la pĂ©nĂ©tration par ces Ă©chappatoires, qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© exploitĂ©es ces derniĂšres annĂ©es dans un moment de distraction, et pas seulement lors de l’attaque prĂšs du carrefour de Megiddo.
La perte de dissuasion et l’attaque de la bananeraie
La division GalilĂ©e montre sa force contre le Hezbollah, mais ces derniers mois, elle a connu pas mal d’échecs. Ainsi, par exemple, le terroriste qui s’est infiltrĂ© et n’a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© Ă  aucun moment, mĂȘme lorsqu’il a parcouru 70 kilomĂštres jusqu’au carrefour de Megiddo , et a Ă©tĂ© tuĂ© juste avant son retour au Liban. Il portait une Ă©norme quantitĂ© d’armes sur son corps, y compris des charges supplĂ©mentaires qui n’ont pas explosĂ©, une camĂ©ra et des grenades.
 
A ce jour, l’armĂ©e a du mal Ă  dĂ©crypter le contexte de l’attentat infernal qui a griĂšvement blessĂ© un jeune IsraĂ©lien. Ce n’était pas une rĂ©ponse Ă  une attaque contre le personnel de l’organisation ou ses cibles en Syrie ou au Liban. Le fait qu’IsraĂ«l ait choisi de rĂ©agir faiblement et d’attaquer le Liban, sans prendre ses responsabilitĂ©s, une cible qui s’est avĂ©rĂ©e ĂȘtre une plantation de bananes, Ă©tait dĂ», entre autres, Ă  une rĂ©elle crainte que le Hezbollah ne rĂ©agisse avec plus de force en raison de la position affaiblie d’IsraĂ«l , en toile de fond des dĂ©bats sur la rĂ©volution juridique.
Dans quelle mesure est-ce un succĂšs opĂ©rationnel du Hezbollah ? Pour autant que l’on sache, ce n’était pas un Ă©chec tactique de « s’endormir sur ses gardes ». L’armĂ©e n’a Ă©galement pris aucune mesure de commandement contre des Ă©lĂ©ments de la division, malgrĂ© l’échec retentissant Ă  contrecarrer l’attaque d’infiltration et contrairement aux incidents prĂ©cĂ©dents de ces derniĂšres annĂ©es. Que l’incident de Megiddo ait Ă©tĂ© un test d’arme trĂšs rĂ©ussi pour l’armĂ©e chiite ou non, cet incident n’a fait qu’accroĂźtre l’appĂ©tit des agents de Nasrallah.
L’erreur tactique qui s’est transformĂ©e en crise stratĂ©gique
A une centaine de kilomĂštres Ă  l’est du secteur ouest par lequel a pĂ©nĂ©trĂ© le groupe commando du Hezbollah, la confiance grandissante de Nasrallah continue de rayonner dans d’autres secteurs. L’incident de la tente sur le mont Dov est passĂ© de ce qui semblait ĂȘtre une erreur micro-tactique du Hezbollah Ă  une crise explosive qui prĂ©occupe les deux gouvernements, Ă  Beyrouth et Ă  JĂ©rusalem. Une farce continue et dangereuse qui atteint mĂȘme les discussions sur le renouvellement du mandat de la FINUL.

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La tente à Har-Dov. transformé en une crise explosive
Des militants de l’organisation terroriste chiite ont installĂ© deux tentes sur le mont Dov il y a environ quatre mois. Certains d’entre eux se sont Ă©garĂ©s, apparemment sans le vouloir, Ă  environ 30 mĂštres en territoire israĂ©lien, dans une extension montagneuse dont l’avant-poste le plus proche est Ă  environ un kilomĂštre Ă  vol d’oiseau.
En raison de la topographie problĂ©matique de la montagne, il a fallu au moins une semaine Ă  l’unitĂ© de cartographie de Tsahal pour se rendre compte qu’il s’agissait d’une dĂ©viation en territoire israĂ©lien. L’armĂ©e a Ă©galement compris qu’il ne s’agissait pas d’une provocation, car c’était une dĂ©cision locale . Cependant, il a Ă©tĂ© publiĂ©, apparemment par des politiciens israĂ©liens qui ont Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  des informations au sein de la commission des affaires Ă©trangĂšres et de la sĂ©curitĂ©, ce qui a causĂ© un grand embarras aux IsraĂ©liens et le refus du Hezbollah de descendre de l’arbre.
Il y a ceux du Commandement Nord qui recommandent depuis de nombreuses semaines de faire sauter la tente qui sert en quelque sorte de point d’observation avancĂ© pour le Hezbollah « de diverses maniĂšres », activement, qui n’incluent pas nĂ©cessairement une attaque d’avertissement. En attendant, la tente est toujours lĂ  et est devenue un autre symbole de la force du Hezbollah.
Peu de semaines se sont Ă©coulĂ©es et une autre faille a Ă©tĂ© enregistrĂ©e dans le secteur prĂšs du mont Dov. Quatre Libanais, qui ne sont pas affiliĂ©s au Hezbollah, sont venus d’un des villages Ă  Metula et ont dĂ©montĂ© une camĂ©ra de Tsahal au sommet d’un mĂąt situĂ© Ă  la frontiĂšre. D’aprĂšs les dĂ©tails de l’enquĂȘte, ils se sont prĂ©sentĂ©s ici pour la premiĂšre fois, il s’avĂšre que ce ne sont pas les camĂ©ras de surveillance de la division qui scrutent la zone, mais une camĂ©ra qui sĂ©curise les camĂ©ras principales, en raison d’évĂ©nements similaires dans le passĂ©.
 
Cette camĂ©ra de sĂ©curitĂ© n’a pas fonctionnĂ©, et ce qui est pire – l’armĂ©e israĂ©lienne n’a dĂ©couvert ce vandalisme opĂ©rationnel qu’aprĂšs environ deux heures. L’enquĂȘte a conclu qu’une erreur humaine dans le fonctionnement de la camĂ©ra a conduit au rĂ©sultat embarrassant. Bien que des dommages mentaux aient Ă©tĂ© causĂ©s, il est un autre dommage Ă  la dissuasion israĂ©lienne.
Entre-temps, il y a eu un autre incident inhabituel de deux missiles antichars tirĂ©s sur la clĂŽture d’enceinte, prĂšs du village de Reger. Il n’y a pas eu de victimes, mais les FDI ont reconnu l’incident trop tard et ont rĂ©agi en lançant des dizaines d’obus d’artillerie dans des champs au Liban. Dans cet incident, comme dans d’autres incidents, il s’agissait apparemment d’activistes palestiniens ou pro-palestiniens qui jouissent de la protection territoriale du Hezbollah.
Il s’agit d’une faille croissante, en partie basĂ©e sur la branche du Hamas au sud du Liban, que les services secrets israĂ©liens ont du mal Ă  dĂ©couvrir et Ă  exposer. Puisque Tsahal Ă©vite les attaques au Liban, certainement pas ouvertement, les infrastructures terroristes palestiniennes sont « immunisĂ©es », mĂȘme aprĂšs avoir lancĂ© des dizaines de roquettes sur IsraĂ«l lors de la derniĂšre PĂąque. IsraĂ«l joue donc sur la tension inhĂ©rente entre les tentatives de restauration de la dissuasion et la peur, qui existe principalement au niveau politique, annonciateur de jours de bataille qui peuvent dĂ©gĂ©nĂ©rer en guerre.
Dimanche, le colonel Sivan Bloch a mis fin Ă  son commandement de la 769e brigade, qui domine le secteur de Har Dov et le Doigt de la GalilĂ©e.Dans son discours d’adieu, on peut trouver entre les lignes une critique implicite de la politique passive d’IsraĂ«l face à  la dissuasion concernant les deux derniĂšres annĂ©es, et principalement, si nous avons agi de la bonne maniĂšre face Ă  la rĂ©alitĂ© complexe, changeante et Ă©volutive dans le secteur nord et dans la 769e brigade. »
Son prĂ©dĂ©cesseur Ă  ce poste, le colonel Yehuda Vach, promu depuis au grade de gĂ©nĂ©ral de brigade, a Ă©tĂ© beaucoup plus direct dans une interview accordĂ©e Ă  Ynet il y a environ un an. Selon lui, « l’armĂ©e israĂ©lienne aurait dĂ» tuer les snipers du Hezbollah qui se sont infiltrĂ©s dans le mont Dov en juillet 2020, et pas seulement les chasser. » Mais c’est ensuite le gĂ©nĂ©ral de province qui a poussĂ©, comme la plupart des officiers sur le terrain, Ă  Ă©liminer les terroristes. Le chef d’état-major de l’époque, Aviv Kochavi, et les reprĂ©sentants de l’échelon politique supĂ©rieur, qui se trouvaient au quartier gĂ©nĂ©ral militaire de Hirod Ă  Safed,et ont ordonnĂ© le contraire.
« Le Hezbollah ne veut pas faire la guerre »
Un jour de bataille dans le nord Ă©quivaut Ă  une escalade Ă  Gaza. Une telle journĂ©e dans le sud peut inclure 300 Ă  400 roquettes du Jihad islamique et du Hamas depuis Gaza, avec des pourcentages d’interception Ă©levĂ©s du Dome de fer. En revanche, contre le Hezbollah, le nombre de lancements vers HaĂŻfa, Nahariya et Hadera pourrait ĂȘtre 4 fois plus Ă©levĂ©, en plus de pelotons antichars et tireurs d’élite beaucoup plus meurtriers et compĂ©tents dĂ©ployĂ©s sur la frontiĂšre nord et bĂ©nĂ©ficiant d’avantages topographiques. Tsahal s’est dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©, formĂ© et mis Ă  jour ses plans pour de tels jours de bataille. Ils n’iront pas nĂ©cessairement en guerre, mais ils attaqueront dans une expĂ©rience diffĂ©rente des centaines de milliers d’IsraĂ©liens.
Un autre Ă©lĂ©ment qui inquiĂšte grandement l’establishment sĂ©curitaire est les milliers de combattants de Radwan, la force d’élite du Hezbollah, qui sont revenus il y a environ un an de Syrie, chargĂ©s d’adrĂ©naline et d’expĂ©rience de combat acquise pendant la guerre civile. Les milliers de combattants ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s, et non par hasard, prĂ©cisĂ©ment dans le sud du Liban, poussant leurs commandants Ă  mener des actions proactives telles que des patrouilles jusqu’à la clĂŽture pĂ©riphĂ©rique. Avec des armes ouvertes et cachĂ©es, ils utilisent la FINUL et  la rĂ©solution 1701, qui a mis fin Ă  la Seconde Guerre du Liban avec une interdiction de la prĂ©sence du Hezbollah au sud du Litani.
Le Hezbollah construit Ă©galement rapidement de plus en plus de positions militaires le long de la frontiĂšre. Plus de 35 positions de ce type sont dĂ©jĂ  placĂ©es Ă  quelques mĂštres du sol israĂ©lien. Certaines sont des tours d’observation, et d’autres sont des structures en bĂ©ton comme des avant-postes. Sur l’une des tours cette semaine, nous avons trouvĂ© un drapeau rouge vif qui symbolise la fĂȘte chiite d’A-Shura. « Et pourtant, le Hezbollah est devenu une armĂ©e hiĂ©rarchisĂ©e et disciplinĂ©e avec un contrĂŽle relativement bon de ses forces, et il ne veut pas entrer en guerre, et en donne l’instruction Ă  ses agents », a rassurĂ© un haut responsable militaire.
Le moment du changement au Hezbollah et les objectifs contradictoires de Tsahal.
« Ce qui nous inquiĂšte sur le plan stratĂ©gique, c’est le changement de perception du Hezbollah il y a exactement un an et demi, lorsqu’il a commencĂ© Ă  faire un ensemble d’actions passives et actives, dont certaines sans contexte », a dĂ©clarĂ© un officier supĂ©rieur de Tsahal. Aujourd’hui c’est dans un endroit complĂštement diffĂ©rent de ce qu’il Ă©tait dans le passĂ©. »
L’armĂ©e est encouragĂ©e par les cas oĂč la force a Ă©tĂ© utilisĂ©e contre le Hezbollah et nous l’avons contenue dans une certaine mesure. Ainsi, par exemple, il y a environ deux mois, lorsque les membres de l’organisation sont venus dĂ©truire la clĂŽture du pĂ©rimĂštre et des charges non lĂ©tales avec une petite quantitĂ© de matĂ©riel explosif les ont blessĂ©s et ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s clandestinement. Le Hezbollah a tentĂ© de faire taire et de cacher les rĂ©sultats de l’incident, principalement pour ne pas se sentir obligĂ© de rĂ©pondre.
En pratique, en ce qui concerne Tsahal, le rĂ©sultat Ă©tait souhaitable. Un usage mesurĂ© et visible de la force qui depuis qu’il s’est produit, il n’y a eu presque plus de provocations de clĂŽture similaires. Jusqu’à la semaine derniĂšre, lorsqu’un membre du Hezbollah a lancĂ© un cocktail Molotov vers un zone ouverte du cĂŽtĂ© israĂ©lien de la frontiĂšre, prĂšs de Metula. Les forces de Tsahal ont ripostĂ© en tirant en l’air.
 
En division GalilĂ©e, ils sont tiraillĂ©s entre deux buts presque contradictoires. Comment Ă©viter un incident avec des victimes libanaises, en particulier celles du Hezbollah, qui conduira inĂ©vitablement Ă  des jours de bataille et Ă  partir de lĂ , la voie de la guerre contre l’ennemi numĂ©ro un d’IsraĂ«l, qui possĂšde environ 200 000 roquettes et missiles, ainsi qu’un systĂšme antiaĂ©rien amĂ©liorĂ© , qui limite dĂ©jĂ  les activitĂ©s de l’armĂ©e de l’air au nom d’IsraĂ«l au Liban. Et de l’autre passĂ©, comment rĂ©pondre de maniĂšre agressive et dissuasive Ă  toute action et provocation qui menace de transformer la frontiĂšre libanaise en un foyer de dĂ©sordre explosif , comme en JudĂ©e-Samarie et Ă  Gaza.
L’activitĂ© avancĂ©e de la division Ă  la frontiĂšre a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e ces derniers mois, principalement Ă  la suite de l’élimination d’immenses fourrĂ©s de buissons, de positions militaires avancĂ©es et secrĂštes du Hezbollah, Ă  partir desquelles il se prĂ©pare apparemment Ă  pĂ©nĂ©trer en IsraĂ«l avec les forces de Radwan. des podges (bataillons) dĂ©jĂ  dĂ©ployĂ©s dans les villages chiites du sud du Liban, aprĂšs leur retour comme mentionnĂ© de la guerre en Syrie
« Si jusqu’en 2006 le Hezbollah se percevait comme le dĂ©fenseur du Liban depuis le territoire libanais, aujourd’hui il opĂšre dĂ©jĂ  avec un concept offensif – combattre sur le territoire israĂ©lien », estime Tsahal Ă  environ 10 kilomĂštres sur le territoire d’IsraĂ«l.
L’activitĂ© de la division GalilĂ©e, qui comprend des Ă©lĂ©ments offensifs, porte Ă©galement ses fruits face Ă  d’autres phĂ©nomĂšnes. Ainsi, par exemple, de nouvelles techniques et capacitĂ©s contre la contrebande de drogue et illĂ©gale ont rĂ©cemment conduit Ă  une diminution spectaculaire du nombre de tentatives de contrebande Ă  grande Ă©chelle.
Le fait que la nouvelle barriĂšre, et le concept de « GalilĂ©e fortifiĂ©e » en cours de dĂ©veloppement dans la division spatiale, comprendront Ă©galement des chaĂźnes de charges explosives qui rendront les murs gĂ©ants plus difficiles, renforceront encore la dĂ©fense de la GalilĂ©e. Chaque travail comme celui-ci, soit dit en passant, est coordonnĂ© Ă  l’avance avec la FINUL, dont les gens arrivent pour Ă©tendre du ruban blanc sur la frontiĂšre, au cas oĂč quelqu’un ferait une erreur et traverserait la frontiĂšre, mĂȘme d’un pas.
Le chef du Conseil rĂ©gional de Meta Asher et prĂ©sident du Forum de la ligne de conflit, Moshe Davidovitz, a commentĂ© la situation sĂ©curitaire compliquĂ©e, affirmant que « les tensions toujours croissantes entre Tsahal, qui dĂ©ploie une infrastructure de fortification avancĂ©e, et les escouades Radwan, qui dĂ©ploient de multiples positions avancĂ©es de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre, ne font qu’accentuer le besoin immĂ©diat de protĂ©ger le pays, qui fait tellement dĂ©faut. » Selon lui, « La rĂ©silience des habitants de la ligne de conflit sera la garantie que Tsahal gagnera la bataille rapidement. Le contraire affaiblira Tsahal. »

RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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