Il y a deux jours, la Douzième chaîne rapportait la mort tragique et soudaine de son jeune journaliste, Amir Alon. Des israéliens surtout de droite ont déclaré que la mort du journaliste était suspecte et ont annoncé qu’Amir Alon s’apprêtait à publier une enquête journalistique contre le ministre des Finances, Liberman.
« Pas besoin d’être un grand conspirateur pour froncer les sourcils en apprenant la mort mystérieuse d’un journaliste de 39 ans quelques heures avant qu’il ne soit censé publier une enquête contre le ministre – alors que six témoins qui étaient censé témoigner contre lui ont disparu au tribunal », a tweeté un blogueur nommé « Guy Baruch ». Dans son premier commentaire, son collègue a rappelé qu’avant sa mort, Amir Alon avait annoncé que la société Dan refusait de placer des affiches de campagne anti-Lieberman sur les bus.
Le journaliste Amit Segal a retweeté le tweet de Baruch avec un commentaire condamnant ses propos : « Le jeune homme est décédé dans des circonstances personnelles tragiques. D’où vient le manque de cœur et la méchanceté d’utiliser cyniquement sa mort pour le bien de la lutte politique, en plus d’écrire des mensonges ? Pourquoi cette saleté est-elle répandue si activement ? Segal a protesté, sur la « version » de Baruch à l’attention de ses plus de 600 000 abonnés sur Twitter et en faisant le sujet brûlant de samedi soir.
איש צעיר הולך לעולמו בנסיבות אישיות טרגיות. מהיכן אטימות הלב והרשע לגייס את מותו בציניות לטובת מאבק פוליטי תוך המצאת שקרים? ומהיכן השיתופים הבלתי נגמרים להבל הזה? די לרוע ולפשעי המקלדת. pic.twitter.com/qThyOsonku
— עמית סגל Amit Segal (@amit_segal) February 19, 2022