Khader Habib, le dirigeant du Jihad islamique, a déclaré à Al-Munawwar que l’organisation et ses partisans étaient déterminés à s’opposer et empêcher de mettre en œuvre le 100ème accord, ajoutant qu’ils n’étaient pas les seuls à vouloir traiter avec un accord militaire, car le groupe avait des partenaires armés tels que le Hamas et le Hezbollah.

Il a ajouté que le mouvement pourrait prendre des mesures politiques, mais que si de telles mesures échouaient, l’option militaire serait alors obligatoire.

Il a souligné que le Jihad islamique élaborait un plan national contre la proposition des États-Unis, qui engloberait tous les Palestiniens et serait soumis aux forces palestiniennes pour approbation.

« Si cela est nécessaire, le mouvement est prêt à contrecarrer l’accord par la force et la résistance et mettre fin à l’hégémonie des Etats-Unis et de l’hégémonie israélienne », a-t-il déclaré.

Habib a ajouté que « la résistance développe ses capacités à libérer la Palestine et qu’elle ne ménagera aucun effort pour défendre sa cause ».

Il a affirmé que l’accord ne pouvait pas être autorisé, car il permettrait à Israël d’imposer sa souveraineté sur les territoires palestiniens en coopération avec l’administration américaine, qui visait à installer la région arabe et islamique afin de piller ses ressources et de faire chanter le peuple de la région.

« Tant qu’Israël reste sur notre sol, les chances d’escalade restent possibles, et le choix de la résistance et du dévelop-pement des armes reste le plus approprié », a-t-il déclaré.