Le journaliste saoudien Hussein Shubakshi, a publiĂ© dans sa chronique sur le quotidien saoudien Al-Sharq Al-Awsat Ă Londres, un article qui traite de la discrimination et de lâoppression des Juifs des pays arabes du bassin mĂ©diterranĂ©en, dans le passĂ© et de nos jours.
Selon un rapport de lâInstitut MEMRI, Shubakshi affirme que cette discrimination sâexprime dans leur accusation de trahison et de nationalisation de leurs biens, pour les forcer Ă quitter leur pays dâorigine, alors quâils «constituent la base de lâart, de lâĂ©conomie et de la culture».
Shubakshi a affirmĂ© que le dĂ©part des Juifs a causĂ© des dommages Ă ces pays. Il a Ă©numĂ©rĂ© une longue liste de familles juives qui ont Ă©tĂ© contraintes de quitter lâIrak, la Syrie et lâEgypte, et ont grandement contribuĂ© Ă lâĂ©conomie des pays.
« Jâai un sujet sensible qui ne reçoit pas suffisamment dâattention et il est clair pour moi Ă lâavance quâil va rencontrer des rĂ©ponses fortes et Ă©motionnelles. Je me rĂ©fĂšre Ă la question des droits des Juifs du Mashrak dans leurs anciens pays. Bien sĂ»r, cette rĂ©action immĂ©diate serait sarcastique : « Ne serait-il pas souhaitable que les premiers citoyens arabes aient leurs droits dans leur pays, avant quâils ne les prennent aux autres « , mais le principe de lâĂ©galitĂ© des droits, est intĂ©ressant en lui-mĂȘme ?
Les Juifs dont je parle faisaient partie de communautĂ©s arabes homogĂšnes. Ils Ă©taient citoyens Ă part entiĂšre jusquâĂ cette oppression exprimĂ©e par la loyautĂ© incrĂ©dule, lâaccusation de trahison et une pression sur eux pour les faire partir. Lorsque la pression nâa pas fonctionnĂ©, on a tout simplement nationalisĂ© leurs biens â comme dâautres â mais ils ont aussi une cible constante dâaccusation de trahison et le doute et la confiance, en dĂ©pit dâĂȘtre le fondement de lâart, lâĂ©conomie et la culture dans les pays oĂč ils se trouvaient.
.. Je me souviens dâun cas qui mâest arrivé⊠Quand je me suis rendu pour une chirurgie trĂšs dĂ©licate pour enlever une tumeur cancĂ©reuse, oĂč jâĂ©tais Ă Djeddah un vendredi pour la priĂšre, en Ă©coutant le sermon, jâai entendu des malĂ©dictions contre les juifs et les chrĂ©tiens, jâobjectĂ© Ă cela et je me suis dit : « Et si je maudis le Juif qui est censĂ© effectuer lâopĂ©ration (le mĂ©decin Ă©tait un chirurgien Juif) ? Comment maudire quelquâun qui ne mâa pas fait mal ? Bien au contraire, je lui souhaite bonne chance. Jâai commencĂ© Ă recherchĂ© qui sont ces juifs du monde arabe dans une variĂ©tĂ© de couleurs, et je me suis souvenu, par exemple, de Serge Berdugo, le ministre marocain du tourisme de 1993 Ă 1996, qui mâa dit : «Nous, les Juifs au Maroc, avons tous les droits civils», ou lors de ma rencontre Ă BahreĂŻn avec Rubin, le commerçant Ă©lectronique Ka [juif] connu comme un cĂ©lĂšbre magasin le plus proche de Bab al-BahreĂŻn (bĂątiment historique situĂ© dans lâancien quartier commercial central Al-Gâmarc de la capitale) utilisĂ© pour me dire que BahreĂŻn respecte les droits de ses Juifs.
Contrairement Ă ces deux exemples, il y a aussi des histoires tragiques de dĂ©ni de droits, de traitement raciste humiliant et de saisie forcĂ©e de biens appartenant Ă des Juifs qui nâont commis aucun crime. Des exemples de telles histoires sont connues dans des pays tels que lâIrak, la Syrie, le Liban, la Libye, lâAlgĂ©rie, le Soudan, la Tunisie et le YĂ©men. DâIrak, la famille Kadouri sâest rĂ©fugiĂ©e Ă Hong Kong, oĂč elle a fondĂ© lâhĂŽtel le plus ancien, la pĂ©ninsule⊠De mĂȘme, la famille Saati a quittĂ© lâIrak et sâest installĂ©e en Grande-Bretagne, oĂč elle est devenue la pionniĂšre de la publicitĂ© Saatchi. De Syrie, la famille Safra sâest rendue au BrĂ©sil oĂč elle a fondĂ© lâempire financier le plus important. DâEgypte, la famille Sikorl possĂ©dait les centres commerciaux gĂ©ants. Toutes ces familles, citĂ©es en exemple, ont repris lâĂ©conomie de ces sociĂ©tĂ© arabes, car ces pays nâont pas fait preuve de tolĂ©rance dans la pratique et sont devenues un modĂšle dâexclusion. «Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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mĂȘme u Maroc de Serge Berdugo, il y a eu des pogroms, des descentes dans les mellahs et autres
notre famille, menacĂ©e, a du quitter la petite ville oĂč notre pere faisait travailler de nombreuses personnes, et nous avons du quitter le pays….
Bon, mais en mĂȘme temps, les juifs marocains sont tellement obnubilĂ©s par « sa majesté »…!!
J’ai l’inconvĂ©nient de frĂ©quenter quelques juifs originaires du Maroc (eh! les marocos, vous enervez pas, c’est une blague) et quand, Ă reculons, je me rends chez eux, j’y vois souvent un portrait de « sa majesté »… đ
Alors, surtout ne pas s’Ă©tonner du dĂ©ni dans lequel vit cette population!
Allez, ils n’en reste plus beaucoup de toutes façons!