Ahmad Al-Sharaa Al-Julani, le nouveau leader de la Syrie, a déclaré dans une interview que son pays continuerait de respecter l’accord de désengagement signé en 1974 avec Israël, qui a suivi la guerre de Kippour. Il a affirmé que la zone tampon ne sera pas utilisée pour des attaques contre Israël et a souligné que l’effondrement du régime d’Assad a éliminé la menace posée par le Hezbollah et les milices pro-iraniennes.
Engagement envers l’accord de 1974
Lors d’une rencontre avec des journalistes, Al-Julani a critiqué l’activité de Tsahal dans la zone tampon entre Israël et la Syrie. Dans des propos rapportés par le New York Times, il a déclaré :
« La Syrie continuera de respecter l’accord de 1974 sur le cessez-le-feu, et la communauté internationale doit s’assurer qu’Israël en fait de même. »
Une nouvelle ère pour la Syrie
Selon Al-Julani, Israël n’a plus besoin de maintenir une présence militaire dans cette zone pour se défendre, puisque la chute du régime Assad a supprimé la menace des forces pro-iraniennes.
En outre, Al-Julani a appelé les États-Unis et d’autres pays à retirer la classification de son organisation, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), comme groupe terroriste. Il a également exhorté à lever les sanctions imposées à la Syrie pendant l’ère Assad, expliquant que ces mesures visaient « le bourreau », en référence à l’ancien président syrien Bachar al-Assad, désormais déchu.
Contexte
L’accord de 1974 entre Israël et la Syrie établit une zone démilitarisée surveillée par des forces internationales, destinée à garantir une cessation durable des hostilités. La déclaration d’Al-Julani marque une tentative de repositionner la Syrie post-Assad sur la scène internationale, alors que le pays reste affaibli par des années de guerre civile et des sanctions économiques sévères.