Un responsable libanais a déclaré aux médias qu’une femme syrienne et une autre libanaise, avec un autre citoyen libanais figuraient parmi les détenus. Selon les rapports, les trois ont reconnu les faits.
La défense officielle libanaise a dit sur la chaîne de télévision Al Manar, outil de propagande de l’organisation terroriste islamique chiite du Hezbollah, que ce réseau d’espionnage était actif depuis un an et se trouvait dans la région de Saïda, sur la côte Méditerranée.
Le site libanais Naharnet a rapporté que les trois personnes avaient recueilli des informations sur des installations de sécurité et des officiers militaires pour les assassiner.
Il a également été rapporté la découverte des zones photographiées «sensibles» et des routes dans le sud du Liban pour de futures attaques.
Au cours des dernières années, ils ont publié plusieurs rapports dans la presse libanaise à propos des soupçons d’espionnage pour Israël de la part de leurs citoyens. Les médias libanais ont également signalé la découverte des agents travaillant pour Israël dans les cadres du Hezbollah.
Les hypothèses les plus médiatisées sont avant tout l’agent Mohammed Shurba, un haut fonctionnaire de la Direction des opérations du Hezbollah, qui a fait les manchettes dans les journaux arabes en Décembre 2014.
Shurba a été inculpé, selon des rapports étrangers, d’avoir aidé Israël à contrecarrer les attaques terroristes planifiées pour se venger de la mort de l’ancien commandant de l’organisation, Imad Mughniyeh, qui a été éliminé à Damas en 2008, lors d’une réception à l’ambassade iranienne.
Selon la presse arabe, Shurba avait déjoué une tentative d’assassinat de l’ancien Premier Ministre Ehud Olmert et avait été actif, suite à l’attaque de l’organisation chiite dans l’attaque terroriste contre des touristes israéliens à Burgas, en Bulgarie, en juillet 2012.