De hauts responsables du Likud expriment leur inquiétude de ne pas pouvoir former une coalition de 61 députés. Selon les mêmes députés du Likud : « Quand ils comprendront qu’ils iront aux urnes, ils viendront au gouvernement avec le Likud ».
Les mêmes députés ont également évoqué la possibilité que Shikli forme un parti : « Ce sera un désastre, nous n’avons pas besoin d’un autre parti frère qui prendra des voix pour le Likud, nous avons besoin d’un parti à gauche du Likud qui volera les voix. Si Shikli ne passe pas le pourcentage de blocage, ce serait une catastrophe, on pourrait lui confier un poste de ministre dans le prochain gouvernement.
Pendant ce temps, Smutrich mène une nouvelle politique concernant la liste commune, tout en faisant pression pour que l’opposition cesse de coopérer avec la liste commune et s’oppose à tous les projets de loi du gouvernement. Le but est de mettre en évidence la dépendance de la coalition vis-à-vis du commun pour faire voter des lois dans une réalité où la coalition n’a pas de majorité. Une situation dans laquelle le commun coopère constamment avec la coalition mettra une pression supplémentaire sur les membres de Yamina et Hatikva, qui sera imputé à un gouvernement qui s’appuie sur la liste commune.
Dans le même temps, cette décision mettra également la pression sur Les partis arabes pour qu’il coopère avec l’opposition contre le gouvernement, après avoir été présenté dans la rue arabe comme un parti qui maintient l’existence du gouvernement, malgré les attaques contre la RAAM lors de son entrée dans la coalition.