Le Maroc pourrait être l’un des prochains pays arabes à normaliser ses relations avec Israël, après l’accord conclu avec les Émirats arabes unis, grâce à la médiation de l’administration Trump, selon un reportage de la radio Kan.
Des sources officielles américaines ont déclaré au radiodiffuseur public israélien que le Maroc est considéré comme un candidat probable et qu’il entretient déjà des liens commerciaux et touristiques avec Israël, indique le rapport. La protection que le royaume nord-africain offre à sa petite communauté juive, composée d’environ trois mille âmes, est bien connue.
Des liens formels avec Jérusalem permettraient à Rabat d’améliorer ses relations avec Washington. Le rapport soutient que le Maroc cherche en échange des Etats-Unis à reconnaître sa souveraineté sur le territoire contesté du Sahara occidental.
En 1976, l’Espagne s’est retirée du Sahara occidental, et la majeure partie de ce territoire a été occupée et annexée par le Maroc, une décision qui n’a été reconnue par les Nations Unies ni par aucun pays du monde et rejetée par le Front Polisario.
Le Maroc est considéré comme un allié des États-Unis et entretient des relations de renseignement étroites avec Israël.
En février dernier, la Treizième chaîne a rapporté que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait tenté un accord tripartite avec Washington et Rabat, mais que l’administration Trump ne s’était pas encore définie sur la question.