Le milliardaire Sheldon Adelson est frustré par le président Donald Trump, qui jusqu’à présent, n’a pas respecter sa promesse de campagne de déplacer l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem « lors de son premier jour de ses fonctions », a rapporté le New York Times vendredi dernier.

Cette frustration semble faire partie d’une vague émergente dans le parti républicain, d’autant que, selon le même rapport NYT, un tweet de Trump célébrant la visite du président de l’Autorité palestinienne Abbas à la Maison-Blanche et disant que ce fut «un honneur» et prédire « quelque chose d’extraordinaire » qui a eu lieu « entre les Palestiniens et Israël » qui a été mystérieusement supprimé.

Apparemment, Adelson et d’autres partisans de GOP en Israel ont peur de perdre l’attention de Trump en ce qui concerne les négociations de paix anticipées et renouvelées, en particulier en tant que champion juif-américain de deux États, comme le milliardaire Ronald Lauder, qui entretient un contact étroit avec le négociateur principal de Trump, Jason Greenblatt.

Adelson sera en Israël en même temps que Trump qui envisage de visiter, le pays ce 22 mai. Il est sûr qu’il va surveiller de prés le président qui parvient à jongler avec son enthousiasme pour les perspectives de paix avec Abbas avec ses promesses de soutien sans relâche pour Israël. Adelson aurait approuvé la décision du président de ne pas commenter l’annonce par le Premier ministre Netanyahu d’un nouveau règlement pour les familles expulsées d’Amona.

Selon le Times, la promotion infatigable de Lauder de l’idée de deux états était inquiétante, le stratège en chef de Trump, Steve Bannon est confiant en Adelson, l’un des plus grands donateurs du GOP lors des élections de 2016.

Le républicain Noah Pollak a déclaré au NYT: «L’administration est susceptible de découvrir ce que ses prédécesseurs ont appris: il n’y a pas de problème à ce moment-là parce que les parties ont des positions infranchissables sur la plupart des problèmes».