La Commission de l’éducation de la Knesset a tenu aujourd’hui une discussion supplémentaire sur l’état de préparation du système éducatif pour l’ouverture de la nouvelle année scolaire et universitaire. Pour la première fois, il a été suivi par le directeur général adjoint du ministère de la Santé, le professeur Itamar Grotto, qui a mis en garde le public contre les décisions hâtives, car la situation avec l’épidémie dans le pays est « dynamique », et a déclaré qu’avant le 1er septembre, il y aura une autre discussion avec le ministre de la Santé Julius Edelstein et le ministre de l’Éducation Yoav Galant, et seulement après cela, sur la base des résultats de la réunion, la décision finale sur le plan d’ouverture de l’année scolaire sera prise.

Le professeur Grotto a déclaré que le ministère de la Santé craint une tendance à la hausse de l’infection dans tous les groupes d’âge. Il a également noté qu’un certain nombre de professionnels, dont le professeur Roni Gamzu, ont peur d’autoriser le début des cours de la 7e à la 12e année, car ils sont le principal foyer d’infection dans les écoles. Selon le programme approuvé temporairement pour la rentrée scolaire, l’enseignement à partir de la 7e année sera partiellement éloigné (3 jours sur 5 à l’ecole et étude à distance).

Selon Grotto, si le 1er septembre était déjà demain, alors l’année scolaire aurait commencé selon le schéma déjà adopté, cependant, la situation avec l’incidence du coronavirus est très dynamique, et d’ailleurs, pas 200, mais 1600 cas d’infection sont enregistrés par jour, donc, même le plus une légère augmentation de l’épidémie peut faire peser un lourd fardeau sur les hôpitaux.

Grotto a également souligné l’importance d’aérer les salles de classe. «Nous ne savons pas comment une bonne ventilation affecte la propagation du virus, mais il ne fait aucun doute que s’asseoir dans un espace restreint et confiné ne permet pas une distance de deux mètres», a-t-il ajouté.

Ces dernières semaines, il y a eu de graves tensions entre le ministère de la Santé et le ministère de l’Éducation au sujet de mesures restrictives au cours de la nouvelle année scolaire. En particulier, les excursions annuelles sont devenues l’une des pierres d’achoppement, qui, selon le ministère de l’Éducation, doit être préservée quelle que soit la situation avec le coronavirus. De plus, un plan d’action n’a pas encore été élaboré dans le cas où une personne qui aurait été en contact avec un patient COVID-19 se trouverait à l’école.

La position de Galant pour le moment est que le ministère de l’Éducation agira en fonction de ses propres considérations et n’obéira à aucune directive du ministère de la Santé. Le ministre de l’Éducation a promis publiquement que «les écoles ouvriront à temps, point final».

Dans ce grand balagan, que feront les parents d’élevés, les principales victimes qui devront soit être menacés par une contagion à domicile si leur enfant attrape le virus à l’école ou faire face à des retards considérables des cours de leurs enfants, surtout pour ceux qui doivent passer leur bac s’ils décident de ne pas les envoyer à    l’école ?