Le ministère de la Santé a émis une nouvelle recommandation à l’intention des travailleurs hospitaliers, les exhortant à s’abstenir d’utiliser des gants jetables. Le journal israélien HaYom publie un extrait d’une lettre envoyée aux hôpitaux par le directeur général adjoint du ministère, Itamar Grotto et le service de santé publique Sigal Sadecki.

« L’utilisation de gants n’est pas recommandée en raison du danger de leur infection », indique la lettre. Ceux qui cuisinent des aliments dans les hôpitaux ou sont en contact avec les patients «devraient changer de gants aussi souvent que possible après chaque patient».

Pendant ce temps, pour le grand public, qui fait étalage partout avec les gants en caoutchouc, il n’y avait pas de recommandations, bien que les dangers soient évidents ici : les gens vont au marché, au magasin, à un guichet automatique et ailleurs, souvent sans changer une fois leurs gants. Pire encore, beaucoup de gens pensent que le latex sur leur bras les protège du coronavirus. Après avoir mis un doigt sur un guichet automatique et retiré de l’argent, beaucoup continuent de se promener et de tout toucher y compris leur propre visage. Après avoir marché avec des gants, les gens pensent qu’il n’est pas nécessaire de se laver les mains.

Sans parler du fait que les villes israéliennes sont jonchées de gants usés, jetés sans réfléchir par des citoyens. Ces gants peuvent être une source d’infection.

Cette dernière circonstance a particulièrement inquiété le ministère de l’Écologie. Israël HaYom rapporte qu’Asaf Yazdi, directeur général adjoint du ministère de l’Écologie, a demandé à Sigal Sadecki d’émettre un ordre de cesser d’utiliser des gants jetables.

Le professeur Hagi Levin, chef de l’Association des médecins hygiénistes, soutient également cette position : «L’utilisation de gants dans l’espace public augmente inutilement le risque de transmission, y compris les coronavirus, car les gens arrêtent de se laver les mains avec du savon.»

Le ministère de la Santé n’a pas répondu à ces appels et s’est limité à une lettre aux hôpitaux.

De nouvelles études scientifiques remettent en question l’efficacité des masques en tissus et chirurgicaux qui, s’ils ne sont pas manipulés correctement, peuvent devenir une source d’infection et le service de presse du ministère de la Santé a réagit :

«Sur la base des informations accumulées à partir de diverses études et des opinions d’experts, ainsi que sur la base de considérations sur l’équilibre des avantages et des risques, une décision politique a été prise sur le port obligatoire du masque dans l’espace public. Étant donné que le fait de ne pas porter de masque expose le public au danger, il a été décidé d’appliquer cette décision ou de payer une amende (200 ils). »