PremiĂšre publication : Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres dĂ©conseille aux IsraĂ©liens dâentrer dans le SinaĂŻ en vĂ©hicule privĂ©, ceci dans un contexte de harcĂšlement rĂ©pĂ©tĂ© par le personnel des postes frontaliers de Taba envers les touristes en provenance dâIsraĂ«l.
Â
Eliran Levy dâAshkelon Ă©tait en route pour des vacances dans le SinaĂŻ avec sa voiture Toyota. Au poste-frontiĂšre israĂ©lien, tout sâest bien passĂ©, mais au poste-frontiĂšre du cĂŽtĂ© Ă©gyptien, il a dĂ» dĂ©monter les camĂ©ras de recul.

« Ils mâont fait comprendre quâil nâest pas possible de passer avec des camĂ©ras. Jâai dĂ©montĂ© la camĂ©ra de route, mais ensuite ils ont exigĂ© que je dĂ©monte les camĂ©ras de recul qui ne prennent pas de photos. Je lui ai expliquĂ© que les camĂ©ras sont connectĂ©es et ne peut pas ĂȘtre emmenĂ© dans ce vĂ©hicule, mais ils nâĂ©taient pas intĂ©ressĂ©s. Ils mâont apportĂ© un marteau et mâont demandĂ© de casser les camĂ©ras. Je nâavais dâautre choix que de casser les camĂ©ras pour ne pas perdre les vacances et le paiement de lâhĂŽtel. Selon Eliran, les dommages sâĂ©levaient Ă 2 000 NIS.
« Presque tout le monde a traversé la frontiÚre à pied »
Les voyageurs vĂ©tĂ©rans, qui se rendent plusieurs fois par an dans la pĂ©ninsule du SinaĂŻ, disent quâen aoĂ»t, un nouveau record a Ă©tĂ© battu dans le nombre de taxis conduits par des IsraĂ©liens du point de passage de Taba Ă Nuaiba, Dahab et Charm el-Cheikh.
« Il y a eu des journĂ©es trĂšs chargĂ©es au passage de la frontiĂšre, des journĂ©es oĂč le mouvement de prĂšs de 10 000 IsraĂ©liens traversant la frontiĂšre a Ă©tĂ© enregistrĂ©, chaque jour. La quasi-totalitĂ© dâentre eux ont traversĂ© la frontiĂšre Ă pied, principalement en raison dâune limitation du nombre de vĂ©hicules entrant SinaĂŻ, et tous avaient besoin dâun service de taxi.
« Dans chaque grand taxi, environ 10 passagers montent, et selon un calcul approximatif, lors dâune journĂ©e aussi chargĂ©e, les IsraĂ©liens ont utilisĂ© plus de 1 000 taxis, câest un nombre Ă©norme et une grande source de revenus pour les chauffeurs, et en particulier pour le propriĂ©taires de taxis, qui ne sont pas tous des BĂ©douins », le numĂ©ro A, lâun des IsraĂ©liens qui souhaite rester anonyme de peur que les Ăgyptiens ne le harcĂšlent.
Le paiement moyen pour un passager dans un grand taxi lors dâun voyage de routine Ă Taba Heights ou Nueva est dâenviron 50 NIS, ce qui reprĂ©sente un revenu dâenviron 500 NIS pour un trajet complet en taxi. Un voyage Ă Charm el-Cheikh coĂ»te dĂ©jĂ environ 400 NIS. Chaque chauffeur de taxi effectue le mĂȘme trajet plusieurs fois par jour, dâautant plus que dans la pĂ©ninsule du SinaĂŻ, il nây a pas de limite au nombre dâheures que le chauffeur peut passer sur la route. Entre autres choses, les IsraĂ©liens savent dire quâils ont souvent rencontrĂ© des conducteurs fatiguĂ©s qui semblaient sur le point de sâendormir Ă tout moment.
Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres a dĂ©clarĂ© en rĂ©ponse Ă la demande d' »Israel Hayom » que « le problĂšme est reconnu et connu et nous travaillons Ă une solution via lâambassade au Caire et les autoritĂ©s consulaires. Lâannexe sur les transports de lâaccord de paix avec lâĂgypte a Ă©tĂ© signĂ©e en 1980 et ne fait rĂ©fĂ©rence quâaux vĂ©hicules dotĂ©s de cette sous-technologie. Naturellement, il ne fait pas rĂ©fĂ©rence Ă des technologies plus modernes, telles que les camĂ©ras de voiture. En consĂ©quence, les Ăgyptiens affirment quâils ne sont pas prĂȘts Ă introduire des vĂ©hicules qui ne respectent pas les spĂ©cifications technologiques qui figurent dans lâaccord.
LâautoritĂ© aĂ©roportuaire a dĂ©clarĂ©: « Dans le cadre de lâamĂ©lioration du service aux passages frontaliers, le directeur gĂ©nĂ©ral de lâautoritĂ© a chargĂ© de contacter lâEgypte et de demander dâaugmenter le quota quotidien de vĂ©hicules vers le SinaĂŻ. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 â Tous droits rĂ©servĂ©s





