Aujourd’hui (vendredi), le ministère des Affaires étrangères a publié une clarification au public selon laquelle les citoyens israéliens qui détiennent également la citoyenneté russe sont exposés au recrutement militaire s’ils entrent sur le territoire russe, conformément aux nouvelles règles de recrutement récemment annoncées par le président Poutine.

La clarification vient à la lumière du fait que bon nombre d’Israéliens qui détiennent la citoyenneté russe séjournent en Russie même maintenant. Depuis l’annonce de la nouvelle loi sur la conscription, des centaines de milliers d’hommes russes de l’âge requis ont fui le pays, mais certains voisins de la Russie ont commencé à créer des difficultés pour l’entrée des citoyens russes sur leur territoire.

Les nouvelles réglementations sur la conscription annoncées par le président Poutine sont censées englober officiellement environ 300 000 conscrits, mais selon les estimations réelles, les autorités ont l’intention de recruter au moins un million de citoyens.

Aujourd’hui, Poutine a officiellement annoncé l’annexion des régions ukrainiennes occupées à la Russie. Le sens de cette mesure est, entre autres, que toute attaque ukrainienne contre eux sera considérée comme une attaque contre le territoire souverain de la Russie – ce qui justifiera, selon la loi russe, l’expansion de la conscription et l’envoi de conscrits (comme opposés aux soldats permanents) au combat. Jusqu’à aujourd’hui, du moins formellement, le gouvernement ne pouvait pas envoyer de soldats conscrits combattre en Ukraine.
En outre, l’annexion accroît la crainte en Occident que la Russie n’utilise des armes nucléaires tactiques, comme le menacent Poutine, Medvedev et d’autres responsables russes, puisque les combats dans les régions annexées seront désormais considérés comme une « invasion étrangère » du territoire souverain de la Russie.