Le Ministre Amichai Chikli ayant recu les informations de l’agent du Shin Bet emprisonné a tenu à rendre hommage à ce réserviste :

A. est un héros d’Israël, un lanceur d’alerte qui a eu le courage de prendre des risques face à un duo de hauts fonctionnaires pris dans un dangereux vertige du pouvoir.

A. a révélé qu’en pleine guerre, le chef du Shabak (Service général de sécurité) était occupé à espionner de manière obsessionnelle un ministre en exercice ; il a révélé que les parties du rapport du Shabak sur les circonstances ayant mené au déclenchement de la guerre, telles que présentées au public, donnent une image mensongère et déforméeBar (le chef du Shabak) a voulu nous faire croire que le gouvernement est seul responsable du renforcement du Hamas, oubliant de préciser que lui-même avait fait de la réhabilitation de Gaza et de son économie un objectif stratégique.

Aucune des informations publiées par A. ne peut être qualifiée de secrète ni de dangereuse pour la sécurité nationaleau contraire, le fait de ne pas les avoir portées à la connaissance du gouvernement et du public est en soi un acte nuisible à la sécurité d’Israël.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Bar a en réalité déjà été évincé par le gouvernement à l’unanimité, mais au lieu de quitter son poste, il a pris en otage l’organisation, utilisant ses outils les plus extrêmes pour mener une vendetta personnelle et une persécution politiqueet ce n’est pas la première fois.

Israël n’a jamais eu un chef du Shabak aussi irresponsable, arrogant et défaillant dans toute son histoire.

Bar, tout comme Baharav-Miara (la conseillère juridique du gouvernement), agissent comme si l’État leur appartenait, dans un esprit de “L’État, c’est moi”, à la manière de Louis XIV.

Bar ne se considère pas comme subordonné au gouvernement, ce qui signifie qu’il ne respecte pas les lois de l’État, lesquelles définissent clairement et sans ambiguïté sa subordination au gouvernement et à son chef.

Face à une telle situation, où un chef de service choisit d’ignorer sa soumission à la loi, le juge Zé’ev Zamir écrivait :

“Ainsi, il se peut qu’un jour le contrôle du service tombe entre les mains d’un individu ou d’un groupe dépourvu de toute retenue – et de là, il n’y a qu’un pas vers une dictature et un régime de police.”

Je me battrai de toutes mes forces pour l’innocence d’A., un fidèle serviteur du peuple d’Israël et de la démocratie israélienne, et contre la Stasi politique que représentent Bar et Baharav-Miara.