Le ministre de l’Éducation Yoav Kish a déclaré dans une interview à la radio Galei Tsahal que le retour des Israéliens dans la bande de Gaza et la reprise des localités de l’ancien Goush Katif  ne peuvent être exclus.

Il a déclaré qu’il n’excluait aucune option dans une situation où « il n’y a pas de statu quo et où rien n’est sacré ». « Israël pourrait décider de restituer ses localités dans la bande de Gaza et modifier ses frontières. « Tout sera fait pour que ce soit clair pour tout le monde : il n’y aura plus de menace pour l’Etat d’Israël venant de la bande de Gaza », a déclaré le ministre.

Il a ajouté que l’armée ne pourra pas quitter le secteur immédiatement après la fin de la guerre. « Israël devra s’assurer que les nouveaux dirigeants de Gaza ne permettront pas la création d’une nouvelle force militaire contre nous », a déclaré Kish, tout en soulignant qu’Israël ne voulait pas gouverner Gaza pour toujours.

Dans un entretien à la radio Reshet Bet, il a repris la thèse du Premier ministre selon laquelle il n’y aura pas de trêve humanitaire sans la libération des otages. « Il en sera ainsi même si nous risquons d’entrer en conflit avec les États-Unis », a souligné Kish.

Hier, Washington a exprimé son désaccord avec une éventuelle guerre prolongée de la bande de Gaza, dont a parlé le Premier ministre Netanyahu. Parler du retour des localités de l’ancien Goush Katif  dans la bande de Gaza serait mal vu  pour tous les pays occidentaux qui soutiennent Israël dans la guerre contre le Hamas et qui pourrait retourner leurs vestes .

Le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré aujourd’hui lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 que la bande de Gaza ne devrait être gouvernée que par le gouvernement palestinien, qu’elle ne peut pas être occupée, que sa superficie n’est pas réduite ou que le blocus peut se poursuivre. Il a qualifié la véritable fin de la guerre de début du processus de paix. Les ministres du G7 ont convenu que le territoire du secteur devait rester le même qu’avant la guerre. Pendant ce temps, Israël envisage, sinon de le prendre complètement, ou du moins de créer une zone de sécurité à l’intérieur du secteur, le long de toute la frontière.