Les médias religieux appellent cette nouvelle « un tremblement de terre ». Au sein de la réforme des conseils religieux lancée par le ministre des Affaires religieuses Matan Kahana (Yamina), 89 responsables politiques à la tête des conseils religieux locaux seront licenciés, et aucune autre nomination politique au sein du ministère n’aura lieu.
Des dizaines de conseils religieux en Israël sont dirigés par des personnes non élues, principalement du parti Shas (ce parti « détenait » auparavant le ministère des religions), beaucoup d’entre eux sont à leur place depuis de nombreuses années. Le ministre Kahana a déclaré qu’il ne voulait pas « laisser les gens sans revenus avant les vacances », alors il a reporté la « purge » prévue de longue date jusqu’en novembre.
« Les postes vacants des chefs des conseils religieux seront désormais pourvus par des « professionnels » plutôt que par des nominations politiques » dit il.
Le ministre Kahana entend créer au ministère des Cultes la même « réserve de personnel » que le ministre des Finances Yair Lapid a créée pour les directeurs des entreprises. Une exigence obligatoire pour les candidats sera la présence du premier diplôme universitaire.
Au cours de l’été, le ministre a informé les chefs des conseils religieux qu’une condition préalable à l’obtention du soutien de l’État serait l’élection des membres du conseil et la représentation obligatoire des femmes.