Netanyahu a initié la visite après une invitation qui lui a été donnée par le président Macron lors de leur discours après l’attaque terroriste à Jérusalem le week-end dernier.
Le journal rapporte que le président français n’a pas caché à Netanyahu son attitude négative vis-à-vis des projets de la « réforme judiciaire ». Selon des sources, Macron a déclaré lors du dîner de gala que si la réforme juridique est menée sous sa forme actuelle, « la France en conclura qu’Israël ne se considère plus comme faisant partie du concept global de démocratie ».
L’article souligne que la critique d’Anthony Blinken à l’encontre de la réforme lors d’une visite en Israël était, de l’avis des Français, « trop gênante », alors qu’en France ils ont préféré être prudents à cet égard et ne pas exprimer de condamnation publique.
L’article précise également que la France doit poursuivre le dialogue avec Netanyahu, car il est « le plus à gauche de son gouvernement et le seul adulte dans la salle ».
La France met traditionnellement l’accent sur l’indépendance de sa politique étrangère vis-à-vis des États-Unis, entretient des contacts diplomatiques avec des pays « voyous » comme l’Iran. Plus longtemps que tout autre dirigeant occidental, le président Macron a continué à téléphoner régulièrement à Poutine après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.