Câest un rapport explosif qui circule depuis samedi dans les chancelleries occidentales. Selon le Mossad, plusieurs projets dâattentats dirigĂ©s par lâIran contre des cibles israĂ©liennes et juives ont Ă©tĂ© dĂ©jouĂ©s en GrĂšce, en Allemagne et en Australie entre 2024 et 2025. Le service de renseignement israĂ©lien a rĂ©vĂ©lĂ© les noms, les circuits et les mĂ©thodes dâun appareil clandestin conçu par les Gardiens de la RĂ©volution pour frapper loin des frontiĂšres du Moyen-Orient.
Les documents rendus publics par le bureau du Premier ministre israĂ©lien dĂ©taillent la structure de ce rĂ©seau, dirigĂ© par le gĂ©nĂ©ral Sardar Amar, subordonnĂ© direct dâEsmail Qaani, le chef de la Force Al-Qods. Sous sa supervision, plusieurs cellules auraient tentĂ© de cibler des ambassades, des centres communautaires juifs et des diplomates israĂ©liens dans les capitales occidentales.
Une guerre invisible sur trois continents
Les rĂ©vĂ©lations du Mossad confirment ce que les agences occidentales soupçonnaient depuis longtemps : TĂ©hĂ©ran mĂšne une guerre mondiale de basse intensitĂ©, opĂ©rant par des intermĂ©diaires afin dâĂ©viter toute attribution directe.
Selon Reuters, le rĂ©seau mis au jour sâappuyait sur des mercenaires Ă©trangers recrutĂ©s via des canaux cryptĂ©s, financĂ©s en cryptomonnaies et instruits dans des camps en Syrie et en Irak.
Parmi les opĂ©rations dĂ©jouĂ©es figurent un projet dâattaque contre un restaurant frĂ©quentĂ© par des touristes israĂ©liens Ă AthĂšnes, une tentative dâattentat contre la synagogue de la Neue Synagoge Ă Berlin, et une cellule dormante dĂ©mantelĂ©e Ă Sydney prĂ©parant lâenlĂšvement dâun homme dâaffaires juif local.
GrĂące Ă la coopĂ©ration entre les services israĂ©liens, allemands et australiens, ces projets ont Ă©tĂ© neutralisĂ©s avant leur passage Ă lâaction.
LâIran perd son âplausible dĂ©niâ
Depuis des annĂ©es, le rĂ©gime des mollahs se cache derriĂšre des proxys â Hezbollah, milices chiites irakiennes, Houthis yĂ©mĂ©nites â pour Ă©viter de laisser des empreintes directes.
Mais cette fois, les preuves sont accablantes.
Le Mossad a pu retracer les ordres transmis depuis TĂ©hĂ©ran, les flux financiers et mĂȘme les communications internes entre officiers iraniens.
Un haut responsable israélien, cité par The Jerusalem Post, déclare :
« LâIran voulait frapper les Juifs et IsraĂ«l sans laisser de trace. Nous avons non seulement stoppĂ© les bombes, mais rĂ©vĂ©lĂ© les visages. »
Ce dĂ©voilement public prive TĂ©hĂ©ran de son âparavent diplomatiqueâ. Les pays occidentaux, souvent rĂ©ticents Ă accuser directement la RĂ©publique islamique, se trouvent dĂ©sormais contraints de rĂ©agir.
Des réactions diplomatiques inédites
En Australie, lâambassadeur dâIran a Ă©tĂ© expulsĂ© et dĂ©clarĂ© persona non grata aprĂšs la dĂ©couverte dâune cellule Ă Sydney. En Allemagne, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres a convoquĂ© le reprĂ©sentant iranien pour « protester contre une violation intolĂ©rable de la souverainetĂ© ».
La GrĂšce a ordonnĂ© la fermeture dâun centre culturel soupçonnĂ© dâabriter des agents de liaison.
Selon Al-Arabiya, ces décisions auraient été coordonnées avec Jérusalem et Washington, qui ont partagé en temps réel les données issues du renseignement israélien.
Un diplomate occidental confie Ă Infos-Israel.News :
« LâIran a franchi une ligne rouge. Le terrorisme dâĂtat nâest plus un concept, câest un fait documentĂ©. »
Téhéran sous pression
Officiellement, le ministĂšre iranien des Affaires Ă©trangĂšres nie toute implication, accusant IsraĂ«l de « fabriquer des accusations pour dĂ©tourner lâattention de Gaza ».
Mais en interne, selon des fuites relayĂ©es par Iran International, plusieurs officiers du Corps des Gardiens de la RĂ©volution auraient Ă©tĂ© discrĂštement dĂ©mis de leurs fonctions aprĂšs lâĂ©chec des opĂ©rations.
Ces revers fragilisent la diplomatie iranienne, déjà isolée.
Depuis le retour du prĂ©sident Donald Trump Ă la Maison-Blanche, les Ătats-Unis ont rĂ©tabli une partie des sanctions de lâĂšre 2018, notamment contre les exportations pĂ©troliĂšres iraniennes et les entitĂ©s liĂ©es au programme balistique.
Une riposte occidentale en construction
Les chancelleries occidentales travaillent à une réponse concertée.
Selon Politico Europe, plusieurs pays de lâUnion europĂ©enne Ă©tudient la possibilitĂ© dâinscrire la Force Al-Qods sur la liste des organisations terroristes, une mesure dĂ©jĂ appliquĂ©e aux Ătats-Unis et au Canada.
Berlin et Paris envisagent également de geler les avoirs iraniens liés à des sociétés écran utilisées pour financer ces opérations clandestines.
Israël, de son cÎté, entend maintenir la pression. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a salué « le courage et le professionnalisme du Mossad », affirmant que « chaque cellule terroriste démantelée en Europe est une victoire pour le monde libre ».
La guerre des ombres continue
Malgré ces succÚs, les responsables israéliens restent prudents.
Le chef du Mossad, David Barnea, a rappelĂ© que « lâIran ne se repose jamais » et que dâautres tentatives sont probables.
Lâagence israĂ©lienne travaille dĂ©sormais Ă la crĂ©ation dâun centre international de veille antiterroriste, basĂ© Ă Tel-Aviv, ouvert aux partenaires occidentaux.
En exposant publiquement les mĂ©thodes de TĂ©hĂ©ran, IsraĂ«l a transformĂ© la guerre de lâombre en un dossier diplomatique mondial.
Pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es, lâIran nâest plus seulement surveillĂ© â il est dĂ©masquĂ©.
Et derriĂšre cette victoire du renseignement, un message se dessine : lâĂšre du silence complice face au terrorisme iranien est rĂ©volue.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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