Craignant de possibles manifestants druzes à la frontière syrienne, les FDI ont déclaré qu’une zone frontalière proche de la zone militaire sera fermée. Elle se situe au nord-est du plateau du Golan dans le voisinage de Majd al-Shams.

Le chef du conseil de district du Golan, Eli Malka s’est opposé à la fermeture de la zone pour les touristes en haute saison. Il croit que l’armée doit agir d’une manière plus « en pointillés » et  ne pas bloquer toute la région pour ceux (les Druzes) qui jugent la présence dangereuse.

Le Lieutenant-général Gadi Eizenkot a dit qu’il va maintenir la situation actuelle le long de la frontière et le système de sécurité a annoncé hier cette « zone militaire fermée «pour quelques heures, en partie pour éviter la foule près de la barrière frontalière qui interfèrent avec les opérations militaires en cours. « 

Un responsable militaire a déclaré que depuis le début des combats en Syrie , il y a une forte possibilité de l’arrivée de réfugiés en Israël et l’armée israélienne a préparé un hopital de campagne près de la barrière frontalière. Il a dit qu’Israël présentera son aide aux réfugiés dans ces domaines et va assurer leur sécurité, sans entrer en Syrie. Un autre fonctionnaire a déclaré que l’armée israélienne n’a pas l’intention de faire entrer les réfugiés en Israël et Israël ne va pas les ignorer.

Les villes et villages druzes israéliens continuent les manifestations de masse réclamant au gouvernement d’empêcher le génocide et de fournir une assistance, y compris militaires, pour les druzes en Syrie.

Le chef d’état-major a déclaré aujourd’hui lors d’une audience spéciale de la Knesset de défense et de politique étrangère, que l’armée israélienne ne pourra pas permettre la pénétration des réfugiés syriens en Israël, mais va «tout faire» pour empêcher le massacre druze de réfugiés dans la zone frontalière. Ayzenkot a promis une aide humanitaire aux Druzes syriens, qui sont dans une situation alarmante en ce qui concerne l’apparition de groupes islamistes .

Israël n’a pas l’intention d’intervenir militairement en Syrie et tente de trouver d’autres façons d’aider les minorités syriennes , qui restent fidèles au régime Assad au risque de périr.

 

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