Ce matin, le Parlement iranien a approuvé un projet de loi visant à suspendre la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), rapporte l’agence de presse iranienne ISNA. 

Alireza Salimi, porte-parole du présidium du Majlis, a déclaré que les membres avaient approuvé les termes du plan, qui suspendrait la coopération de la République islamique avec l’AIEA. Selon le décret parlementaire, le personnel de l’AIEA ne sera plus autorisé à entrer dans le pays pour effectuer des inspections, sauf si la sûreté des installations nucléaires et des activités nucléaires pacifiques de l’Iran est garantie.

Ce vote intervient après que de hauts responsables de Téhéran ont évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours la possibilité de suspendre la coopération avec l’agence. Cependant, le dernier mot reviendra au Conseil suprême de sécurité nationale du pays, qui donnera son approbation finale à cette décision.

L’adoption du plan par le Parlement intervient alors que le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, appelle à une reprise immédiate des activités d’inspection nucléaire en Iran.

Auparavant, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, et d’autres hauts responsables iraniens avaient porté de multiples accusations contre Grossi de « complicité dans l’attaque israélienne », qui auraient fait suite à un rapport publié par l’AIEA il y a plus de deux semaines. L’Iran estime que ce « rapport politisé » a fourni à Israël une justification pour lancer l’attaque.

Parallèlement, l’Agence iranienne de l’énergie atomique a annoncé qu’elle déposerait une plainte auprès de l’ONU contre le directeur général de l’AIEA.

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