Yoni Chetboun, représentant du parti Habaith Hayéoudi, a appelé son parti à quitter la coalition, si la libération des 104 terroristes « palestiniens » est approuvée par le cabinet ce dimanche.

Yoni Chetboun, qui est né en Israël et vient d’une famille immigrante de France. Il a grandi à Netanya, et en 1998, et il a commencé son service national, puis a rejoint le 51e Bataillon de la Brigade Golani. Il a combattu dans la Seconde Guerre du Liban, et il a été très actif lors de la bataille de Bint Jbeil. Yoni Chetboun, 33 ans, a été décoré de l’une des plus hautes distinctions de l’armée : le « tsalash » du Chef d’État-major. Il a quitté l’armée israélienne en 2008.

Chetboun a étudié au Centre interdisciplinaire de Herzliya, et aujourd’hui, il est membre de la commission des Affaires étrangères de la Knesset. Il était présent lors de la manifestation qui a eu lieu devant le bureau du Premier ministre, il a appelé son parti à envisager de quitter la coalition, si la proposition de libérer des terroristes est accordée.

«Un gouvernement israélien qui libère ces terroristes, cède à la terreur, et tourne le dos aux familles endeuillées. Cette attitude ne ressemble pas au parti Bayit Hayeoudi. Un gouvernement qui abandonne ses principes, afin d’entamer des négociations n’hésitera pas à nous déraciner. « 

Il a demandé au parti Bayit Yehudi qui est supervisé par Naphtali Bennett de s’opposer à la proposition, mais a déclaré que « la libération des meurtriers terroristes de Juifs est une ligne rouge et un axe du mal qui doit être arrêté dans son élan, ou chaque mère arabe palestinienne saura qu’il n’y a plus à s’inquiéter, si son fils est arrêté, car il sera bientôt libéré par quelqu’un « .

À ce stade, si le parti sioniste religieux quitte la coalition, cela n’aurait pas de sens, car il serait simplement remplacé par le parti travailliste, qui a le même nombre de sièges, et qui n’a aucun scrupule à libérer des terroristes, ni d’expulser des milliers de Juifs de leurs maisons.

Si les haredim étaient dans la coalition au lieu de Yesh Atid, il y aurait très peu de chances que ce genre de libération soit acceptée.