Yaakov Nitzan, le père de Gilad Nitzan, tué dans les combats à Gaza, a adressé aujourd’hui (mardi) dans une lettre au Premier ministre Binyamin Netanyahu, aux commandants, aux ministres et aux membres de la Knesset : « Allez jusqu’au bout et rétablissez la sécurité dans toutes les villes du pays, afin que le sang de nos enfants ne soit pas versé vain. »
Il a également écrit : « Un peu plus d’un mois s’est écoulé depuis le début de cette catastrophe qui nous a frappé. Le peuple, qui jusqu’à récemment était divisé s’est soulevé et est devenu plus fort. Les conflits ont été oubliés, les luttes et les ruptures sociales ont cédé à une simple reconnaissance : nous sommes un seul peuple, juif, sur notre terre d’Israël.
Lorsque nous avons eu le privilège de voir notre fils pour la dernière fois dans le sud, nous avons vu une lueur dans ses yeux, une lueur de détermination et la claire conscience qu’il n’y avait aucune justice dans cette guerre, et avec cette connaissance est venu une formidable et terrible volonté de donner sa vie si nécessaire pour la survie du peuple d’Israël dans son pays. Nous avons vu avec lui une génération de lions, en sueur, poussiéreux, qui, après des jours de combats acharnés dans les localités environnantes, et où tout ces soldats ont vu des scènes difficiles qui pouvaient faire fondre les cœurs de peur. Mais cette génération a orienté ses sentiments et ses énergies vers la guerre actuelle. Et en ce qui concerne ces gars qui donnent leur vie, cette guerre continuera jusqu’à ce que l’avenir du peuple d’Israël soit assuré dans notre pays. »
Il a également écrit : « Dans chaque guerre, il arrive un moment où le point de décision est à l’ordre du jour. Ce point se révèle généralement avec un dilemme difficile, poursuivre la lutte ? Ou faire des compromis sur de fausses promesses, une paix partielle et peu et pas exhaustive. Ou la réalisation des objectifs de la guerre ? Avant la guerre de Juda le Macchabée chez Horon, ses frères lui présentèrent des affirmations réalistes :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Lorsqu’ils virent le camp venir vers eux, ils dirent à Yehuda : Comment pouvons-nous, se battre contre cette foule nombreuse, et nous sommes fatigués, nous n’avons pas mangé aujourd’hui. Yehuda a dit :
נקל כי יסוגרו רבים בידי מעטים ואין מעצור לפני שמים להושיע ברבים או במעטים, כי לא ברב חיל ניצחון המלחמה, ומן השמים הגבורה' ».
Il sera facile de les encercler autant avec peu d’entre nous, et il n y a pas de possibilité de s’arreter dans le ciel, car ce n’est pas à la majorité de l’armée que revient la victoire de la guerre mais d’en haut .» (Hasmonaïm, 1 : 3, 16-23)
Nitzan a conclu le discours de Yehouda devant ses soldats hasmonéens : « Ils viennent vers nous avec beaucoup d’orgueil et de crime pour nous détruire, nous, nos femmes et nos fils et nous mépriser, et nous nous battons pour nos âmes et notre Torah, et Dieu les mettra devant nous et vous ne devriez pas avoir peur d’eux. Au moment de partir dans cette guerre, vous avez dit qu' »il y aurait des prix à payer ». Et en effet, nous avons payé. Nous, et beaucoup d’autres bonnes familles, avons payé avec le sang de nos bons fils. J’appel et exige de votre part, ne vous arrêtez pas. C’est le moment et c’est l’ordre de l’heure. Faites preuve d’héroïsme en tant que juif historique et poursuivez cette guerre jusqu’à ce qu’une décision complète soit prise sur toutes ses réalisations. Il ne suffit pas d’effacer simplement un organisation terroriste du Hamas, mais en maintenant un contrôle de sécurité total et clair sur toutes les régions de la Terre d’Israël. Tous nos yeux sont rivés sur vous. »
