Le pĂšre NoĂ«l d’Atlanta est un juif orthodoxe : « Je suis un meilleur Juif parce que je suis PĂšre NoĂ«l »

Comme tout autre pĂšre NoĂ«l, Santa Rick passera la majeure partie des deux prochaines semaines Ă  asseoir ses enfants sur ses genoux pour leur demander s’ils ont Ă©tĂ© bons et ont Ă©coutĂ© et quels sont leurs voeux pour NoĂ«l.

Si c’est un samedi, il n’acceptera le paiement qu’aprĂšs la tombĂ©e de la nuit.

Pour Santa Rick, le nom de famille est Rosenthal et il s’agit d’un Juif orthodoxe qui ne conduit pas et ne traite pas d’argent le Chabbat. Mais cela ne l’empĂȘche pas de faire son travail.

‘Je ne connais personne qui n’aiderait pas un enfant’, a dĂ©clarĂ© Rosenthal, 66 ans, qui vit Ă  Atlanta et frĂ©quente Young Israel of Toco Hills. «Si vous regardez le monde comme les enfants, c’est un meilleur sentiment. Je suis une meilleure personne et un meilleur Juif parce que je suis PĂšre NoĂ«l. »

Rosenthal – un PĂšre NoĂ«l professionnel Ă  plein temps – ne voit aucune contradiction entre servir de symbole de NoĂ«l et vivre comme un Juif observant. Pour lui, le PĂšre NoĂ«l est une figure spirituelle non religieuse qui apporte confiance, rĂ©confort aux jeunes et aux moins jeunes.

Il dit que quiconque est enclin Ă  le critiquer pour son travail de pĂšre NoĂ«l devrait envisager des moyens d’aider les non-juifs Ă  respecter les jours fĂ©riĂ©s – par exemple, travailler Ă  NoĂ«l pendant que les chrĂ©tiens prennent leur congĂ©.

«En tant que Juif, nous devons ĂȘtre une lumiĂšre pour le monde», a dĂ©clarĂ© Rosenthal, en paraphrasant un aphorisme juif cĂ©lĂšbre issu de la Bible. «C’est l’un de nos emplois. Si nous pouvons aider Ă  amĂ©liorer la vie des gens, nous devrions le faire. C’est une mitsva. Si nous pouvons apaiser les tensions entre Juifs et non-Juifs, nous pouvons le faire. »

Rosenthal a commencĂ© Ă  jouer au pĂšre NoĂ«l Ă  l’ñge de 16 ans. Il habillait et accrochait des mini-bagels sur les arbres de NoĂ«l de ses amis non juifs.

Mais il est devenu pĂšre NoĂ«l Ă  temps plein il y a sept ans, alors que deux Ă©vĂ©nements se produisaient : ses parents sont dĂ©cĂ©dĂ©s Ă  moins de deux semaines d’intervalle, ce qui l’a amenĂ© Ă  laisser pousser sa barbe, une coutume du deuil traditionnel juif de 30 jours pĂ©riode aprĂšs le dĂ©cĂšs d’un parent. Peu de temps aprĂšs, il faisait ses courses chez Home Depot lorsqu’il remarqua qu’un petit garçon le regardait fixement, convaincu qu’il Ă©tait le pĂšre NoĂ«l.

‘Je savais Ă  quoi il pensait et j’ai dit :’ Ne dites Ă  personne que vous avez vu le PĂšre NoĂ«l acheter des outils pour les elfes chez Home Depot ‘, a-t-il dĂ©clarĂ©. «Il Ă©tait complĂštement gelĂ©. Je suis entrĂ© dans le magasin, j’ai jetĂ© un Ɠil sur la premiĂšre rangĂ©e et il me regardait toujours. »

Depuis, Rosenthal est devenu le pĂšre NoĂ«l toute l’annĂ©e. Lui et sa femme, Tracy, dirigent une Ă©cole de pĂšre NoĂ«l, la Northern Lights Santa Academy, qui organise des sĂ©minaires de trois jours sur le mĂ©tier de pĂšre NoĂ«l. L’école couvre tout, de la confection d’un bon costume Ă  la protection juridique et aux assurances. Mais les sĂ©minaires promettent Ă©galement des moments agrĂ©ables, comme une projection de film de NoĂ«l et une sĂ©ance photo avec un renne vivant.

Le couple dirige Ă©galement la National Santa Agency, qui gĂšre un rĂ©seau de 100 pĂšres NoĂ«l, pour des fĂȘtes et des Ă©vĂ©nements privĂ©s. Rosenthal est membre de la FraternitĂ© internationale des vrais pĂšres barbus.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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