Lâescadron 116 de lâarmĂ©e de lâair, basĂ© sur la base de Nabatim et qui exploite lâavion Hadir (F-35), distille en lui professionnalisme, modestie, dĂ©vouement Ă la mission â et pas mal dâentraide.
Commandant de lâescadron 140, lieutenant-colonel M. | porte-parole de Tsahal
Fin novembre, un avion de lâescadron a interceptĂ© un missile de croisiĂšre tirĂ© depuis le YĂ©men vers IsraĂ«l. Le major A, responsable de lâinterception rĂ©ussie, recrĂ©e les moments opĂ©rationnels â peut-ĂȘtre lâun des plus grands quâil ait vĂ©cus â et, selon ses mots, nous amĂšne dans le cockpit dans les moments de vĂ©ritĂ©.
« Ce jour-lĂ , dans lâaprĂšs-midi, jâatterris aprĂšs deux vols dâattaque Ă Gaza, et de lĂ , je continue vers le vol le plus « ennuyeux » », dit-il. « Moi et le pilote dĂ©collons, quand je suis numĂ©ro 2 dans la formation, et effectuons des patrouilles dans le ciel Ă une vitesse Ă©conomique. Habituellement, il ne se passe pas grand-chose sur ces vols, câest comme patrouiller une clĂŽture.
« Au bout dâune heure et demie, vers la fin de la mission, nous entendons soudain du contrĂŽleur que lâavion Eagle a dĂ©tectĂ© une cible volant rapidement vers Eilat, et quâil sâagit dâune certaine cible. Nous changeons la cassette pour abattre un cible rapide, nous entrons un instant Ă lâintĂ©rieur et la frĂ©quence cardiaque augmente fortement. Pourquoi dis-je cassette? Je suis dans lâarmĂ©e de lâair depuis 12 ans, dont huit ans en tant que pilote de chasse opĂ©rationnel, et Ă chaque mission que nous avons effectuĂ©e, nous avons pratiquĂ© des dizaines des fois. »
Intercepté par le pilote
De 0 Ă 100 choses changent dans le cockpit, dâune cassette dâentraĂźnement Ă une vraie. « On nous dit âpleine puissance vers la cibleâ, on prend la direction de la cible, jâarrive au-dessus de la cible dans un endroit proche, et avec lâaide des moyens quâon a dans lâavion je comprends que câest un missile de croisiĂšre. AprĂšs mâen ĂȘtre assurĂ©, je descends vers la hauteur de la cible, prĂ©pare le missile et lâabats.
« Lâinterception dâun missile au potentiel destructeur Ă©norme mâa fait ressentir des sentiments que je nâavais jamais ressentis auparavant, et cela en raison du lien direct avec la protection des civils. Je lâai vraiment ressenti par la suite : jâempĂȘche ce missile dâatteindre la ville dâEilat et les centaines dâĂ©vacuĂ©s qui sont lĂ . Cela mâa fait comprendre que ce systĂšme que nous avons dans lâavion est fou. Je suis heureux que Shelley soit sortie pour intercepter le missile, mais je me considĂšre comme faisant partie dâun systĂšme qui fonctionne ensemble. «Â
Selon ses mots, le Major A. dĂ©signe, entre autres, le personnel du DATK (appartement souterrain oĂč est logĂ© lâavion) ââqui est chargĂ© dâexploiter lâavion et de le prĂ©parer aux missions. Le commandant des soldats dĂ©vouĂ©s est le sergent Itai, qui fait Ă©galement office de pĂšre pour tout le monde. Lors dâune visite du DATK, je me tourne vers lui et lui dis : « Vous ĂȘtes lâhomme aux mains noires ». Il me les montre et rit : « De quoi tu parles ? », puis il interpelle un des soldats et lui montre Ă©galement ses paumes : « Regardez le niveau dâordre et de propretĂ© ici. Lâendroit, situĂ© au cĆur du dĂ©sert, est tout simplement aussi propre quâun hĂŽpital et rappelle moins un garage, et le niveau dâordre et dâĂ©chantillonnage ressemble Ă un musĂ©e. Câest probablement lĂ que rĂ©side le secret du succĂšs. « Quand un missile Tuna touche une cible avec une prĂ©cision de quelques centimĂštres, vous comprenez que tout doit fonctionner de cette façon », prĂ©cise le commandant de la DTC.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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