Le plan sinistre de Khamenei pour anéantir Israël : une stratégie en marche

Par Infos Israel News — infos-israel.news

21 juin 2025 — Loin des projecteurs, un plan de guerre à long terme contre Israël est exposé noir sur blanc depuis plus d’une décennie dans un ouvrage glaçant signé de la main du Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Intitulé simplement « Palestine », ce livre rassemble discours, articles et manifestes idéologiques détaillant une stratégie à plusieurs phases visant l’éradication de l’État juif. Ce programme est plus qu’une vision extrémiste : il est devenu, au fil des années, la feuille de route opérationnelle de l’Iran et de ses proxies régionaux.

Une stratégie par étapes : « L’encerclement par l’usure »

Khamenei y déploie une méthode méthodique et patiente. Il ne prône pas une guerre frontale immédiate, mais un processus d’usure psychologique et démographique : harceler la population juive d’Israël au point de l’inciter à émigrer. Il décrit un futur où les Juifs seront chassés vers leurs pays d’origine, et leurs terres remises aux Palestiniens.

Le cœur du projet repose sur la création d’un « État unique » – la Palestine islamique – où seuls les Juifs ayant des « racines authentiques » dans la région pourraient rester, réduits au statut de minorité protégée (dhimmi). Tous les autres seraient bannis. Ce scénario serait légitimé par un référendum organisé sous mandat de l’ONU, après deux ans de cohabitation forcée. Cette vision d’un État islamique purement symbolique pour les Juifs s’accompagne d’un rejet total du sionisme, assimilé à une imposture coloniale.

Une propagande assumée : entre négationnisme et antisémitisme

L’ouvrage de Khamenei, relayé par les médias iraniens, regorge d’accusations grotesques. La Shoah est qualifiée de « ruse de propagande » ; Israël est comparé à une tumeur cancéreuse ; les Juifs sont assimilés à des voleurs et usurpateurs venus de l’étranger. La presse d’État iranienne publie régulièrement des contenus antisémites virulents, comme des justifications d’Hitler ou des reprises des Protocoles des Sages de Sion.

Si Khamenei prétend distinguer Juifs et sionistes, dans la pratique, son discours – comme celui du journal Kayhan, qu’il supervise directement – efface cette nuance pour embrasser une rhétorique globalement antisémite.

Les ramifications régionales : une stratégie militaire panislamiste

Khamenei n’a jamais été seul dans ce combat idéologique. En s’appuyant sur le Hezbollah, le Hamas, et récemment sur l’idée d’un « Hezbollah de Judée-Samarie », il entend transformer la vie quotidienne des Israéliens en enfer constant. Sa logique : user leur volonté, alimenter leur peur, jusqu’à provoquer une fuite massive. Il fonde cette hypothèse sur les millions d’Israéliens ayant une double nationalité – une faille qu’il considère exploitable.

Cette même logique se reflète dans l’enthousiasme répété des Palestiniens de Gaza et de Judée-Samarie qui, encore récemment, distribuaient des sucreries et dansaient sur les toits lors des tirs de missiles iraniens sur Israël.

Un plan réactualisé à l’aune du 7 octobre

Des documents récupérés à Gaza après le 7 octobre 2023 ont confirmé l’implication stratégique de Khamenei dans les préparatifs de l’attaque. Des réunions organisées depuis 2021 entre les chefs du Hamas (Yahya Sinwar, Ismaïl Haniyeh) et les commandants de la Force Qods – notamment Saïd Izadi – ont établi un lien direct avec Téhéran. Khamenei en personne aurait été informé de ces projets.

Dans ces scénarios, les Arabes israéliens et les Palestiniens de Judée-Samarie ont été envisagés comme des acteurs-clés d’un soulèvement intérieur, exactement comme le prévoyait son plan initial publié dans « Palestine ».

Une guerre d’usure, fidèle au modèle

La stratégie actuelle de l’Iran, depuis le début de l’escalade avec Israël, reste conforme à la doctrine Khamenei. Plutôt qu’une attaque massive, Téhéran a choisi un bombardement intermittent et épuisant. Cette approche vise à générer du stress à long terme, à casser le moral et à saturer les ressources de la défense civile israélienne. C’est une guerre psychologique autant que militaire.

Une menace encore vivante… mais affaiblie

Selon des sources sécuritaires, Khamenei serait aujourd’hui reclus dans un bunker au nord de l’Iran, épuisé, malade et craignant pour sa vie après la série de frappes israéliennes ayant éliminé des hauts responsables iraniens. Le doute s’installe même au sein de l’appareil iranien quant à la viabilité du projet messianique du Guide suprême.

Malgré cela, Téhéran continue d’investir dans les milices régionales, la radicalisation idéologique, et le soutien matériel aux factions terroristes, avec une détermination intacte.

Un impératif moral : ne pas laisser impuni le parrain du 7 octobre

Le simple fait que Khamenei ait été informé de l’attaque du 7 octobre, et qu’il ait béni idéologiquement ses auteurs, devrait suffire à faire de lui une cible légitime. Quiconque a pris part – même par consentement passif – à un massacre aussi barbare ne peut espérer l’impunité. L’élimination des responsables militaires iraniens envoie un message clair : nul n’est au-dessus de la justice.

Khamenei est la source idéologique, financière et militaire du terrorisme régional. Sa doctrine n’est pas un simple manifeste : c’est une déclaration de guerre, imprimée et mise en œuvre.

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