Téhéran, 14 juin 2025 – Une explosion massive a secoué dans la nuit la région de Pars Sud, abritant le plus grand gisement de gaz naturel d’Iran – et du monde. Selon les autorités iraniennes, il s’agirait d’une attaque ciblée menée contre une installation stratégique du complexe gazier, provoquant des perturbations majeures dans l’extraction, la production et l’exportation du gaz.

Bien que l’État d’Israël n’ait formulé aucune revendication officielle, plusieurs sources sécuritaires laissent entendre que Tsahal et le Mossad seraient impliqués dans cette opération chirurgicale, qui marque un tournant spectaculaire dans la guerre de l’ombre entre Jérusalem et Téhéran.

Une frappe symbolique et stratégique

Pars Sud est un monstre énergétique : il représente près de 40 % des réserves gazières connues de l’Iran. Ce complexe partagé avec le Qatar sur le champ maritime North Dome/South Pars est la pierre angulaire de l’économie iranienne. L’endommagement de cette installation n’est donc pas seulement un coup militaire, mais un choc économique et politique pour la République islamique.

L’explosion a ravagé une partie du système de compression de gaz, provoquant l’arrêt de plusieurs unités de liquéfaction. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent un champ industriel en feu, des colonnes de fumée noire et des infrastructures calcinées.

Le gouvernement iranien a immédiatement convoqué une réunion de crise. Le ministre du pétrole, Javad Owji, a déclaré que les dégâts étaient « importants mais maîtrisables », tout en reconnaissant que les exportations de gaz vers la Turquie et l’Irak seraient temporairement interrompues.

Le silence israélien, une stratégie calculée

Comme à son habitude, Israël n’a pas revendiqué l’opération. Cette doctrine du flou – ni confirmation, ni démenti – permet à l’État hébreu de maintenir une dissuasion active tout en évitant une escalade ouverte, du moins pour l’instant. Des sources proches des services de renseignement israéliens ont toutefois confié que cette attaque s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large : affaiblir la capacité du régime iranien à financer ses milices et ses ambitions nucléaires.

Selon un analyste militaire israélien, « frapper Pars Sud, c’est frapper l’oxygène économique du régime. Ce message est clair : vous voulez nous étouffer avec vos missiles ? Alors nous coupons l’alimentation de votre machine de guerre ».

Un contexte d’escalade générale

Cette attaque s’inscrit dans un climat d’extrême tension. Depuis plusieurs jours, l’Iran a tiré des missiles vers Israël, certains interceptés, d’autres causant des pertes humaines et des destructions importantes, notamment à Rishon LeZion.

En réponse, Tsahal a lancé une série d’opérations offensives contre des infrastructures stratégiques iraniennes, en Iran même et dans les zones d’influence iranienne (Syrie, Irak, Yémen). Cette campagne, inédite par sa précision et sa portée, vise à décapiter les capacités militaires et industrielles du régime islamique.

L’économie iranienne déjà sous pression

La frappe sur Pars Sud pourrait avoir des répercussions profondes sur l’économie iranienne, déjà minée par les sanctions internationales, l’inflation galopante et la baisse de confiance intérieure. En 2024, le pétrole et le gaz représentaient 55 % des recettes d’exportation du pays.

Selon des économistes iraniens dissidents, « la perte de 15 à 20 % de la capacité de production pendant quelques semaines suffirait à faire vaciller plusieurs banques d’État, et à déclencher une nouvelle vague de colère sociale dans les grandes villes ».

Une riposte iranienne à venir ?

Le commandant des Gardiens de la révolution, le général Esmail Qaani, a promis une riposte violente à cette attaque. Lors d’un discours à Ispahan, il a menacé de viser des centres économiques israéliens et même « les intérêts de Tel Aviv dans le monde entier ». Pour beaucoup d’observateurs, ces menaces relèvent plus de la gesticulation que d’une réelle capacité de frapper l’État hébreu au cœur de ses infrastructures civiles.

Le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, a quant à lui affirmé que « toute attaque contre les civils israéliens sera considérée comme une déclaration de guerre totale ».

La communauté internationale prudente

Du côté occidental, les réactions ont été mesurées. L’Union européenne a exprimé sa « préoccupation » face à l’escalade mais s’est abstenue de condamner explicitement l’attaque. Washington, tout en appelant à la retenue, a rappelé que « chaque pays a le droit de se défendre contre les menaces existentielles ».

Certains analystes américains estiment qu’en frappant l’économie iranienne, Israël cherche à imposer de nouvelles lignes rouges, après des années d’attaques indirectes et d’atermoiements diplomatiques.

Un message clair : Israël ne recule pas

Au final, cette frappe envoie un message stratégique majeur : Israël ne se contentera plus d’intercepter des missiles ou de cibler des positions en Syrie. L’État hébreu prend désormais l’initiative, en neutralisant les ressources financières du régime qui alimente le terrorisme au Liban, à Gaza, et ailleurs.

Dans ce bras de fer, l’innovation militaire israélienne, son réseau de renseignement global, et son unité nationale donnent à Jérusalem un net avantage – malgré les cris d’indignation de Téhéran.

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