« Si vous vous écoutez, vous pourriez penser qu’Israël s’est mis en tête d’entrer à Gaza. Vous ne dites jamais un mot sur les victimes de l’attaque du Hamas ! On ne parle jamais de nos otages : trois Français sont encore à ce jour à Gaza. « Je suis vraiment désolé qu’il faille toujours le rappeler lorsque la France insoumise s’exprime sur ce sujet », a déclaré Attal.
"Je veux rappeler que la situation dramatique à Gaza fait suite à un attentat terroriste ignoble, barbare, commis par le Hamas", répond @GabrielAttal, avant de dénoncer "une fausse information" de la part de LFI. "Nos exportations en direction d'Israël sont très limitées". #QAG pic.twitter.com/l05PrvBG2K
— LCP (@LCP) April 10, 2024
L’extrême gauche française a refusé de qualifier ce qui s’est passé le 7 octobre d’attaque terroriste, mais parle exclusivement de « crime de guerre » de la part du Hamas, c’est-à-dire de légitimer le fait même de l’attaque contre Israël. Cette position de l’extrême gauche a suscité une indignation généralisée dans le pays.
Attal a déclaré, répondant à une question spécifique sur l’embargo sur les armes, que le ministre français de la Guerre s’était prononcé à plusieurs reprises sur cette question, mais que la « France invaincue » y revenait encore et encore. « Le volume de nos exportations militaires vers Israël est très faible – seulement 15 millions d’euros, soit 0,2 % de toutes les exportations militaires. Deuxièmement, nous y exportons exclusivement des composants pour systèmes défensifs, notamment pour le Dôme de Fer, qui protège les citoyens. C’est la réalité. »