Le journal panarabe As Sharq Al-Ausat, publié à Londres, a annoncé mercredi que le Premier ministre libanais était en pourparlers avec les Etats-Unis et la Russie pour atténuer la crise.

Saad al-Hariri s’est entretenu avec le secrétaire d’Etat américain Michael Pompeo et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour influencer les activités israéliennes contre le Hezbollah, notamment à la lumière de la promesse de réaction aux deux drones israéliens.

Nasrallah a promis que la réponse serait, mais pas dans les prochains jours, mais au moment le plus approprié. Le chef du Hezbollah a souligné que la réponse ne mènerait pas à la guerre, mais les autorités libanaises craignaient que toute réponse ne soit synonyme de confrontation.

Hariri a blâmé Israël pour sa dernière attaque, estimant que le gouvernement libanais porte l’entière responsabilité du Hezbollah puisqu’il opère sur son territoire.

Selon Hariri, l’administration américaine devrait faire pression sur Israël pour qu’il mette un terme aux attaques au Liban, ce qui pourrait conduire à des hostilités généralisées.