Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé la semaine dernière de reprendre les négociations en vue de former le gouvernement libanais et a exprimé sa détermination à représenter ses alliés sunnites avec un siège au gouvernement, ce que rejette Hariri. 

Le Premier ministre libanais désigné, Saad Hariri, a accusé mardi le Hezbollah de « perturber » la formation du nouveau gouvernement, soulignant son refus d’enfreindre l’accord de Taëf.

L’Accord de Taëf est le document de l’accord national libanais entre les parties en conflit dans le pays, conclu par l’Arabie saoudite en 1989 à Taëf, mettant fin à la guerre civile libanaise plus de 15 ans après son éclatement.

La formation des soi-disant députés sunnites alliés au Hezbollah a émergé en tant que ministre du prochain gouvernement.

Hariri rejette la demande, car ces députés ont organisé les élections de mai dernier dans des blocs ayant obtenu leur représentation au gouvernement.