Après une réunion lundi avec l’envoyé présidentiel Steven Witkoff, le Premier ministre Netanyahu a annoncé qu’une équipe de négociateurs israélienne s’envolerait pour Doha samedi pour entamer des pourparlers sur la deuxième phase de l’accord avec le Hamas. Mais le départ de la délégation est désormais remis en question, rapporte la correspondante de Haaretz Liza Rozovskaya depuis Washington, citant une source proche du Premier ministre.
La chaîne de télévision publique Kan rapporte que le groupe de travail se prépare à s’envoler pour Doha, mais le Hamas a déjà commencé à menacer de torpiller les négociations sur les otages dans la deuxième phase de l’accord si Trump continue de poursuivre le thème du « transfert » des gazaouis vers d’autres pays. Comme le résument les journalistes israéliens, le Hamas se rend compte que les otages peuvent servir de levier de pression non seulement sur Israël, mais aussi sur les États-Unis.

Jeudi, le président américain Trump a rencontré l’otage libéré Noa Argamani et a annoncé qu’il « ne se reposerait pas tant que tous les otages israéliens ne seraient pas rentrés chez eux ».
Trump at an event with Noa Argamani: “Noa was saved by the grace of God through the Israel Defense Forces. Noa, you look much younger—tell us all how you did it.” pic.twitter.com/PBwNqg86Ua
— Tomer Amran (@ToMeR_Amran) February 6, 2025
Les familles des otages ont rencontré aux États-Unis la propriétaire d’Israel Hayom, Miriam Adelson, l’une des plus grandes donatrices du Parti républicain, et elle leur a assuré que l’administration Trump exerçait une pression maximale sur Israël et les négociateurs arabes pour garantir que l’accord se poursuive et que chaque otage soit libéré. Le milliardaire, qui n’a aucune sympathie pour Netanyahu, a déclaré que la pression s’exerce principalement sur le gouvernement israélien.