Ainsi, il peut être entendu dans un enregistrement publié par « Corriere della Sera » et dans lequel Tavecchio parle avec le journaliste Massimiliano Giacomini, qui a rendu public son contenu.
Pendant l’entretien, Tavecchio Giacomini demande quelles sont les conditions sexuelles d’un dirigeant sportif et parle aussi de l’ homosexualité, il lui répond : « Gardez-les (les homosexuels) loin de moi, je suis tout à fait normal. ».
Prenant également la parole désobligeante à propos des Juifs, Tavecchio parle de l’achat du siège de la Ligue de football amateur à « un certain Anticoli, un petit Juif ». « Je n’ai rien contre les juifs, hein », poursuit le président de la FIGC avant d’ajouter, qu’il « vaut mieux les tenir en respect ».
Tavecchio s’est défendu d’avoir fait ces déclarations à la presse et a assuré avoir été victime d’un « chantage » par le journaliste, qui a maintenant décidé de publier l’interview en dépit de sa décision.
Tavecchio a été critiqué à plusieurs reprises pour faire des déclarations controversées.
En Juillet 2014, alors qu’il était encore candidat à la tête de la FIGC, il a dit avoir des doutes sur la surveillance dans le « calcio » des footballeurs africains, ce qui a été référé à un commentaire xénophobe.
« L’Angleterre cherche à savoir si les joueurs qui entrent dans le pays sont conformes avec le professionnalisme nécessaire pour jouer. …avant de manger des bananes », dit-il
Une déclaration, qui ne l’a pas empêché de devenir président du football italien peu après, mais pour lequel il a reçu une sanction pour racisme, ce qui l’a empêché d’occuper un poste dans la FIFA pendant six mois.