Damas, 25 juin 2025 – Infos-Israël News

Dans un aveu rare et inattendu, le président syrien Ahmad al-Sharaa a confirmé l’existence de négociations indirectes avec Israël, via des médiateurs internationaux, dans le but – selon ses propres mots – de faire cesser les frappes israéliennes sur le secteur syrien du Golan.

Ces déclarations ont été faites lors d’une réunion à Damas entre le président syrien et une délégation de notables druzes originaires de Quneitra, région située à la frontière avec Israël. Objectif affiché : discuter des conditions de vie dans le sud de la Syrie, à la lumière d’une intensification récente des raids israéliens contre les positions militaires dans la zone.

🔴 Israël : la pression dissuasive fonctionne

Alors que la Syrie affirme vouloir faire « cesser les attaques », il semble que la pression militaire israélienne produise ses effets. Depuis plusieurs mois, Tsahal frappe avec précision des cibles iraniennes ou pro-iraniennes installées illégalement à proximité de la frontière israélienne. Ces frappes sont menées dans le cadre de la doctrine de « guerre entre les guerres » qui vise à prévenir toute menace stratégique sans déclencher de conflit ouvert.

Le président al-Sharaa a également reconnu que les services publics dans la région sont en déliquescence et que la population locale en souffre. Il a appelé les chefs communautaires à « renforcer la cohésion nationale », une formule souvent utilisée par les régimes autoritaires pour demander la loyauté face à une opposition potentielle.

🎯 Le Golan : ligne rouge pour Israël

Depuis la guerre civile syrienne, et plus encore après l’effondrement du régime d’Assad dans certaines zones, Israël a multiplié ses opérations pour empêcher l’implantation de l’Iran et du Hezbollah à ses frontières. Des centaines de frappes ciblées ont été menées contre des dépôts d’armes, des bases de drones et des positions de milices. Ce qui se joue dans le Golan n’est pas une affaire bilatérale, mais un enjeu stratégique régional.

Derrière les discours apaisants de Damas, c’est en réalité la crainte de voir l’appareil militaire syrien s’effondrer davantage qui pousse le régime à rechercher une « pause ». Les médiateurs évoqués seraient, selon des sources diplomatiques, des représentants russes et peut-être des émissaires européens cherchant à désamorcer les tensions dans la région.

🔍 Israël, maître du terrain

Tsahal, de son côté, n’a jamais confirmé officiellement ces opérations, mais les effets sont visibles. Des frappes nocturnes, des survols de drones, des intrusions de commandos pour collecter du renseignement : Israël garde la main sur le théâtre syrien et rappelle constamment à ses ennemis que le Golan est une ligne rouge infranchissable.

🎙️ Conclusion

Le message est clair : les tentatives de reconstruction d’une présence militaire hostile dans la région ne seront pas tolérées. Et si la Syrie en est réduite à supplier des médiateurs internationaux pour protéger ses propres infrastructures, c’est bien la preuve de l’efficacité de la dissuasion israélienne.


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