Si le docteur Raoult continue de dire que le traitement d’hydrochloroquine soigne le Covid 19, son statut de médecin pourrai être révoqué.

Durant le mois de juillet dernier, la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a déposé une plainte auprès du Conseil départemental de l’ordre des médecins des Bouches-du-Rhône contre le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-Infection, rapporte Le Figaro. Cette société savante regroupe quelque 500 spécialistes des maladies infectieuses.

Elle accuse le professeur d’avoir enfreint neuf articles du Code de déontologie médicale, pour eux, le traitement du Dr a montré son inefficacité dans des études scientifiques, mais le professeur Raoult a toujours affirmé ne leur accorder aucun crédit, tout en apportant des arguments.

De son côté, la plainte de la société savante, régie par la loi de 1901 sur les associations à but non lucratif, annonce la liste des accusations : « Promotion d’un traitement qui n’a pas démontré son efficacité, diffusion de fausses informations auprès du public, graves manquements au devoir de confraternité, réalisation d’essais cliniques dont la légalité reste à démontrer » sont autant d’accusations portées contre l’infectiologue.

Cette plainte devrait en premier lieu déboucher sur une proposition de conciliation entre les deux parties. En cas d’échec de conciliation, le dossier sera instruit par la chambre disciplinaire régionale, présidée par un magistrat, précise le quotidien.

En moyenne, une telle procédure s’étale sur 10 mois. Dans 58 % des cas, aucune sanction n’est prononcée à son terme. Si l’affaire devait être instruite, le professeur Raoult pourrait s’exposer à des sanctions pouvant aller d’un simple avertissement à une radiation totale de l’Ordre des médecins.