Les 24 députés du parti qui se fait appeler » l’Union sioniste » (mais qui a toujours eu des idées anti-sioniste) ont signé un projet de loi qui accorde des visas de 12 mois, et des permis de travail et l’assurance maladie à environ 41.000 infiltrés du Soudan et de l’Érythrée qui sont entrés illégalement en Israël.
Écrivant dans Mida, le militant nationaliste Erez Tadmor a noté que si le projet de loi passe, il va sans doute créer des incitations pour des centaines de milliers d’Africains supplémentaires d’entrer en Israël par tous les moyens possibles.
« Dans un pays qui a déjà une minorité arabo-musulmane qui représente environ 20% de la population, ce serait une condamnation à mort pour l’identité juive du pays », écrit-il.
Il a noté que ce même parti, l’Union sioniste insiste sur le fait qu’Israël doit se retirer dans les indéfendables lignes d’armistice de 1949, précisément parce qu’il prétend qu’il veut préserver la majorité juive d’Israël.
« Ce ne serait pas une hypothèse farfelue», a ajouté Tadmor », à supposer que certains cyniques de la gauche comprennent que, compte tenu des tendances démographiques en Israël, les infiltrés ont un potentiel de votes qui est censé rattraper le taux de natalité relativement faible de le gauche. »
Alors que l’Europe est inondée par des infiltrés, Israël a réussi à endiguer le flot d’une immigration non désirée, a ajouté l’écrivain, qui a servi comme conseiller auprès du Likoud lors des dernières élections, et qui est parmi l’un des fondateurs du mouvement sioniste « Im Tirtzu ». D’environ 20.000 infiltrés entrants en 2011, le nombre a chuté à 41 en 2014. La loi, si elle est adoptée, permettrait d’inverser cette réussite, a-t-il soutenu.