Par la rédaction – Infos Israel News – 24 juin 2025
Après les frappes dévastatrices menées par Israël contre les installations nucléaires iraniennes et les centres de pouvoir de Téhéran, la République islamique semble sur le point de riposter. Mais cette fois, c’est l’armée américaine qui se retrouve dans la ligne de mire.
Selon l’agence Reuters, l’Iran pourrait viser la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, principal site militaire des États-Unis au Moyen-Orient. En réponse à cette menace, le Qatar a pris une mesure spectaculaire : la fermeture immédiate de son espace aérien, une décision rarissime qui en dit long sur l’état de tension dans la région.
Une base stratégique sous pression
La base aérienne d’Al-Udeid, située à une trentaine de kilomètres de Doha, abrite le quartier général du CENTCOM, le commandement central américain pour le Moyen-Orient. Véritable pivot opérationnel des forces américaines dans la région, elle accueille des milliers de soldats, des drones, des avions de chasse, des bombardiers stratégiques et des unités de renseignement.
Autant dire que toute attaque contre ce site constituerait un acte de guerre d’envergure, susceptible d’embraser plusieurs fronts simultanément – de l’Irak à Bahreïn, en passant par Israël.
Mais l’Iran, humilié par la destruction partielle de ses infrastructures nucléaires et la neutralisation de ses bases idéologiques à Téhéran, semble déterminé à frapper un grand coup.
Israël frappe, l’Iran menace… Washington
Cette situation soulève une question stratégique majeure : pourquoi l’Iran viserait-il une base américaine en réponse à une attaque israélienne ?
La réponse est double :
- Frappes indirectes : l’Iran a l’habitude de frapper les alliés ou les positions américaines pour éviter une confrontation directe avec Israël. Cela lui permet de se poser en victime et de « punir » l’Occident dans son ensemble.
- Effet de dissuasion : viser le CENTCOM, c’est envoyer un message à Washington : « Contenez votre allié israélien, ou nous frapperons vos troupes. »
C’est une manœuvre dangereuse, mais typique de la stratégie asymétrique de Téhéran.
Le Qatar pris en otage géopolitique
La fermeture de l’espace aérien qatari n’est pas un simple geste technique. Elle témoigne de l’extrême nervosité de l’émirat, qui se retrouve piégé entre son alliance militaire avec les États-Unis et sa politique d’équilibre avec l’Iran, dont il dépend pour la co-exploitation de certains gisements gaziers.
Cette position ambigüe fait du Qatar un terrain potentiellement explosif, où les ambitions iraniennes pourraient se heurter à la puissance américaine… avec des conséquences régionales incalculables.
Doha, tout en hébergeant une des plus grandes bases militaires américaines, finance également des groupes islamistes hostiles à Israël – notamment le Hamas à Gaza. Il n’est donc pas impossible que l’Iran cherche à tester la solidité des alliances locales, voire à créer une fracture dans le front sunnite.
Les États-Unis en état d’alerte maximale
Du côté américain, le niveau d’alerte est monté d’un cran. Des avions de reconnaissance ont été déployés au-dessus du golfe Persique. Des systèmes antimissiles ont été activés autour de la base d’Al-Udeid. Des communications internes font état de mouvements de troupes de protection dans les heures précédant la fermeture de l’espace aérien.
Le Pentagone se refuse à commenter une éventuelle riposte préventive, mais Washington reste sur le qui-vive. D’autant que les services de renseignement ont intercepté des discussions entre milices chiites irakiennes et commandement iranien sur des attaques coordonnées contre des intérêts américains et israéliens.
Israël dans une position de force
Pour Israël, cette crise représente une démonstration de force réussie. Après avoir ciblé avec précision :
- La prison d’Evin à Téhéran,
- Le quartier général du Basij,
- La division militaire Alborz,
- Et les routes d’accès au complexe nucléaire de Fordow,
l’État hébreu a désorganisé en profondeur l’appareil militaire et idéologique du régime. Le fait que l’Iran, pourtant si prompt à menacer Israël, s’attaque désormais aux États-Unis montre que l’armée israélienne a frappé juste.
Selon plusieurs analystes, cette opération aura un effet dissuasif durable sur les ambitions nucléaires de Téhéran. Elle prouve aussi que la dissuasion n’est plus seulement déclarative en Israël : elle est désormais opérationnelle.
Une Europe spectatrice, une France indignée
Pendant que Washington se prépare à contrer une attaque, et que Tel Aviv affine sa stratégie, l’Europe, elle, assiste en spectatrice inquiète. La France, fidèle à elle-même, s’est illustrée par une déclaration qui a fait grincer des dents à Jérusalem et à Washington : elle a condamné la frappe israélienne sur la prison d’Evin, prétextant qu’elle aurait mis en danger « deux ressortissants français ».
Cette prise de position, qualifiée d’absurde par certains diplomates, contraste fortement avec la gravité de la situation. Plutôt que de remercier Israël d’avoir ciblé un site symbole de torture et de répression, Paris semble plus préoccupé par les murs du régime que par la liberté des opposants.
Un risque d’escalade ou une opportunité de recul stratégique ?
Les prochaines heures seront décisives. Si l’Iran attaque la base d’Al-Udeid, les États-Unis seront contraints de répondre. Si Washington répond, l’Iran pourrait activer ses proxys au Liban, en Syrie, au Yémen et à Gaza. Une guerre régionale à plusieurs fronts n’est plus une hypothèse lointaine, mais une possibilité réelle.
Mais certains experts estiment que la fermeture de l’espace aérien qatari est aussi un geste d’apaisement déguisé : Téhéran pourrait utiliser la menace comme monnaie d’échange pour obtenir un arrêt des frappes, une levée de sanctions, ou un retour à la table des négociations nucléaires.
Conclusion : Israël agit, les alliés se préparent, l’Iran menace
L’histoire retiendra peut-être cette journée comme un tournant stratégique. Israël, seul État de la région à avoir pris ses responsabilités face à un Iran menaçant et nucléaire, a démontré que la diplomatie sans action mène à l’échec.
En ciblant des lieux clés de la répression iranienne et du programme nucléaire, l’État hébreu a forcé ses ennemis à réagir. Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les villes israéliennes qui sont en danger, mais aussi les bases militaires américaines, les routes du Golfe et l’équilibre fragile du Moyen-Orient.
Face à cela, l’Occident doit choisir : soutenir Israël dans son combat vital ou continuer à négocier avec ceux qui veulent sa disparition.
Le Qatar ferme son ciel. Mais le monde peut-il encore se permettre de fermer les yeux ?
Infos Israel News
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