L’éminente avocate des droits de l’homme, Amal Clooney, a dirigé un panel d’experts juridiques internationaux qui soutient la demande du procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, de demander des mandats d’arrêt contre le premier ministre d’Israël. , Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense, Yoav Gallant, et les dirigeants du groupe terroriste Hamas : Yahya Sinwar, Mohammad Deif et Ismail Haniyeh.
Amal Clooney, d’origine libanaise, dirigeait un groupe composé d’anciens juges de tribunaux internationaux et de conseillers spéciaux de la CPI, chargé par Khan d’évaluer les preuves provenant de la région au cours des quatre derniers mois.
La demande d’arrestation est liée à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés dans la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée après le massacre du 7 octobre au cours duquel quelque 3 000 terroristes ont fait irruption dans l’État juif par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant plusieurs personnes. 1 200 personnes et pris 252 otages, pour la plupart des civils, dont beaucoup avec des actes de brutalité et des agressions sexuelles.
Le panel dirigé par Clooney a déterminé que Sinwar, Deif et Haniyeh avaient commis « des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, y compris des prises d’otages, des meurtres et des crimes de violence sexuelle ».
Concernant Israël, les juristes ont averti qu’il existait des indications raisonnables selon lesquelles Netanyahu et Gallant avaient commis « des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, y compris la famine comme méthode de guerre, le meurtre, la persécution et l’extermination ».
En outre, le groupe d’avocats experts a convenu à l’unanimité que la CPI a compétence sur les crimes commis dans les territoires palestiniens et par des citoyens palestiniens.
La décision de la CPI contre un dirigeant national d’un proche allié des États-Unis est sans précédent, laissant Netanyahu dans une position similaire à celle du président russe Vladimir Poutine, qui fait face à un mandat d’arrêt de la CPI pour la guerre en Ukraine.
Les juges de la CPI devront examiner les demandes du procureur général concernant ces mandats d’arrêt.