L’UNRWA est très fier de son programme de microfinance, accordant de petits prêts aux personnes qui en ont besoin:

Le département de microfinance de l’UNRWA offre des possibilités durables de génération de revenus aux réfugiés de Palestine, ainsi qu’à d’autres groupes pauvres ou marginalisés qui vivent et travaillent à proximité de ceux-ci. 

Il étend le crédit et les services financiers complémentaires aux ménages, aux entrepreneurs et aux propriétaires de petites entreprises. Ces investissements créent et maintiennent des emplois, réduisent la pauvreté et responsabilisent nos clients, en particulier les femmes.

Mais si vous regardez leur rapport annuel, vous constaterez que les Palestiniens ne contractent qu’un faible pourcentage des prêts de microfinance offerts par l’UNRWA. Ils ont octroyé des prêts à 38 595 personnes en 2017, mais seulement 13 756 ont été accordées à des Palestiniens. 

En Syrie, pratiquement aucun des prêts ne va aux « réfugiés » palestiniens. Sur un total de 11 094 prêts en Syrie, 288 seulement ont été accordés à des Palestiniens. 

Qui obtient le reste? 

Selon un rapport d’enquête publié sur le site arabe Daraj, une  partie des prêts aurait été consentie à des éléments des services de renseignement syriens et des milices actives en Syrie. 

L’épouse de la présidente syrienne, Asma al-Assad, semble avoir collaboré avec l’UNRWA sur le programme de prêts. Voici une photo d’elle avec Karen Abu-Zaid, alors responsable de l’UNRWA.

L’article contient des entretiens avec d’anciens employés de l’UNRWA qui ont déclaré que les emprunts de l’agence avaient été repris par des responsables syriens et que des prêts avaient été consentis à ceux que le régime voulait obtenir. 

L’enquête a permis de découvrir des centaines d’applications et de documents de l’UNRWA.

En outre, le programme de l’UNRWA couvre la bande de Gaza, la Jordanie et la Judée Samarie. Dans toutes ces régions, des prêts sont accordés à des éléments du ministère de l’Intérieur (Jordanie et de l’AP) ou à des milices armées (Judée Samarie et Gaza). Par exemple, en Jordanie, des prêts sont accordés aux Renseignements généraux. 

En Judée Samarie, des éléments du Hamas et du Jihad islamique, très hostiles à l’UNRWA, autoriseront heureusement leurs terroristes à accepter des prêts de l’UNRWA, selon le rapport. 

L’Occident donne des centaines de millions de dollars à un organisme qui prête de l’argent à des terroristes et à des alliés despotes.