Selon le Shin Bet, si des troubles et des émeutes arabes de masse reprennent en Israël, la base ne sera plus le nationalisme ou la solidarité avec les Palestiniens, mais une situation intolérable avec des crimes violents, rapporte le correspondant de Kan, Michael Shemesh. C’est pourquoi le Service de sécurité générale, qui ne voyait auparavant aucune base légale pour utiliser ses méthodes extraordinaires pour lutter contre la criminalité arabe, considère désormais son intervention dans ce domaine comme nécessaire et justifiée.
Une telle loi pourrait servir de base à l’implication du Shin Bet dans la lutte contre le crime organisé, mais il est peu probable qu’elle soit adoptée – il n’existe aucune possibilité légale de limiter l’effet d’une telle loi au secteur arabe en Israël.
La police attribue son incapacité à lutter contre le crime organisé à des « obstacles juridiques » – en particulier l’absence de loi lui permettant d’utiliser des cyberarmes pour pirater des téléphones et espionner les chefs du crime. Le gouvernement ne peut pas adopter une telle loi parce qu’il veut exclure de son champ d’application les crimes de corruption aux plus hauts niveaux du pouvoir, alors que les conseillers juridiques du gouvernement insistent sur leur inclusion – selon la loi, la corruption est incluse dans la catégorie des crimes particulièrement graves et dangereux.
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