Trois Palestiniens, interpellés mardi après-midi proche du kibboutz Tseelim, sont encore interrogés par le Shin Bet. Dans le même temps, des sources dans les services de sécurité disent aux journalistes que «même s’ils admettent avoir préparé un acte terroriste, il est douteux qu’ils l’aient planifié».
Trois Palestiniens armés qui ont pu surmonter les obstacles à la frontière de la bande de Gaza pour entrer en profondeur à 20 kilomètres sur le territoire d’Israël. Ils avaient beaucoup d’occasions de commettre une attaque terroriste, mais n’ont pas fait la moindre prétention dans cette direction, selon des sources médiatiques israéliennes et les services de sécurité.
Les dossiers des caméras de sécurité du kibboutz Tseelim n’ont pas révélé non plus d’allusions aux intentions terroristes des habitants de Rafah. Le Shin Bet pense que le but de l’opération risquée des habitants de Rafah était d’entrer dans une prison israélienne et ils ont fabriqué des grenades et des couteaux pour réduire le risque d’être renvoyés à Gaza.
Récemment, en raison de la situation économique et humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, de tels incidents ont augmenté.
Pour attirer l’attention et être en état d’arrestation, les Palestiniens ont dû marcher presque à pied jusqu’aux portes de la base militaire de Tzeelim. Dans l’armée, l’incident est considéré comme une urgence grave, quelles que soient les intentions des contrevenants à la frontière.