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Dans une interview accordée au magazine Time, Tal Shoham, ancien otage du Hamas, a appelé le président américain Donald Trump à replacer la question des otages en tête de l’agenda international. Shoham a décrit les conditions terribles dans lesquelles il a été détenu avec Guy Dalal Gilboa et Avitar David, et a souligné l’urgence de leur libération.

« Une bombe au-dessus de nos têtes »

Shoham a expliqué qu’il était détenu profondément sous terre, dans une pièce constamment surveillée par caméras de sécurité. Il a révélé que ses ravisseurs avaient installé une bombe au-dessus de lui et des autres otages, conçue pour exploser en cas de tentative de sauvetage par Tsahal.

« On nous a dit qu’ils nous feraient sauter si quelqu’un essayait de nous libérer. Ils nous menaçaient, nous humiliaient, et parfois nous torturaient. Ils ne nous voyaient pas comme des êtres humains, mais comme des objets à briser », a-t-il déclaré.

Un appel à Trump et Netanyahu

Shoham a lancé un appel urgent au président Trump et au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu’ils agissent en faveur de la libération de Guy Gilboa Dalal et Avitar David, toujours détenus, et pour la libération de tous les otages encore aux mains du Hamas.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Il a souligné que sa propre libération avait été rendue possible grâce à une décision de l’administration américaine de donner la priorité à la question des otages. Il appelle aujourd’hui Trump à renouveler cet engagement de toute urgence.

Son enlèvement et sa libération

Tal Shoham a été kidnappé le 7 octobre depuis le kibboutz Be’eri avec six membres de sa famille, dont sa femme et ses deux jeunes enfants. Toute sa famille a été libérée lors du premier accord d’échange d’otages en 2023. Shoham, lui, est resté captif pendant 505 jours.

Depuis sa libération, il rencontre des dirigeants internationaux, prononce des discours et donne des interviews pour maintenir la question des otages au centre de l’attention mondiale.

Témoignage glaçant sur les abus

Dans sa première interview à Fox News, Shoham avait déjà décrit les mauvais traitements infligés par ses geôliers : coups, privation de nourriture, humiliations.

« On nous donnait seulement environ 300 calories par jour, et il nous était interdit de parler. Nous devions rester immobiles sur nos lits et ne parlions qu’à voix basse », a-t-il raconté.

Après un certain temps, il a été transféré dans les tunnels, où les abus se sont intensifiés :

« Un nouveau gardien est arrivé. Il nous forçait à nous agenouiller comme des chiens, nous frappait, nous insultait : ‘sales Juifs’. Puis, après dix minutes de coups, il souriait… et nous apportait de la nourriture. »